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Police Quarters insalubres : le manque de considération décrié

Ordures en tout genre à Bell Village. Ordures en tout genre à Bell Village.

Nos policiers sont mal lotis. C’est le constat que nous avons fait en visitant les Police Quarters de Bell-Village, de Coromandel et de Pointe-aux-Sables. Insécurité, approvisionnement irrégulier en eau et manque d’entretien de la cour : ce sont autant de problèmes soulevés par des habitants.

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L’amoncellement d’ordures, de carcasses d’appareils électroménagers et de feuilles mortes, c’est ce qui saute aux yeux aux complexes résidentiels occupés par des policiers et leurs proches, que ce soit à Bell-Village, à Coromandel ou à Pointe-aux-Sables. De toute évidence, le service de voirie n’y passe pas régulièrement et les cours sont mal entretenues. La situation est plus flagrante à Coromandel. « Pour avoir un peu de propreté, nous devons engager des particuliers pour couper l’herbe ou balayer la cour. Il n’y a que deux personnes pour assurer ce service », déplore Reshma (prénom modifié), une habitante.

Le complexe comprend deux blocs d’appartements : Montréal 1 et 2 où logent près de 300 familles. Les deux préposés chargés de l’entretien des lieux semblent dépassés par les tâches quotidiennes. « Cela doit être difficile pour eux », fait remarquer Francine, compatissante. Elle se plaint néanmoins du manque de pression pour l’approvisionnement en eau. Ce  qui fait que ceux qui habitent au dernier étage ne reçoivent qu’un mince filet d’eau.

Avec les drains qui sont bouchés, l’eau du tout-à- l’égout stagne dans la cour.

Mais, il y a pire. Les drains sont bouchés depuis deux semaines et les eaux usées se déversent dans la cour. « Cela dégage une forte odeur et l’eau stagnante a commencé à attirer des moustiques, des crapauds et des rats », nous dit-elle. Elle affirme que des lettres ont été adressées aux autorités concernées - Commissaire de police et Wastewater Management Authority. Rien n’a été fait jusqu’ici, malgré la visite d’un fonctionnaire pour un constat de la situation. « Nous craignons pour notre santé et celle de nos enfants », dit-elle.

À Pointe-aux-Sables, les familles ont décidé de contribuer pour payer l’homme d’entretien. Samila soutient que la nuit, il y a un gros problème d’insécurité, car les lampadaires sont défectueux depuis plusieurs mois. Un problème qui affecte également ceux qui occupent les Quarters de Coromandel.

Photos : Suraj Tataree

 

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