4 788 : c’est le nombre précis de contraventions dressées par la police de l’environnement entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015.
De ce nombre, 2 065 ont trait à divers délits liés à la circulation routière et 1 281 pour des pots d’échappement défectueux.
La police de l’environnement a aussi verbalisé 819 personnes pour avoir jeté des détritus sur la voie publique alors que 430 autres l’ont été pour avoir fumé dans des zones interdites. Le nombre de contraventions pour avoir jeté des déchets dans des terrains vagues et d’autres endroits à ciel ouvert s’élève à 12. Les cas de pollution sonore s’élèvent à seulement 31. Il s’agit essentiellement de personnes ayant joué de la musique bien au-delà de la limite horaire autorisée par la loi. Quatre entreprises opérant sans un PER (Preliminary Environment Report) ont aussi été verbalisées.
Pour ce qui est des véhicules fumigènes, le tableau publié par la police de l’environnement ne mentionne rien, alors que les statistiques pour les dix premiers mois de l’année dernière faisaient état de 1 006 cas. Il convient de préciser cependant que les opacimètres utilisés pour jauger l’émission de fumée par différents types de véhicules, mais plus précisément par les poids lourds, étaient en panne entre janvier et août de 2015. Raj Dayal, le ministre de l’Environnement, avait alors expliqué, à l’Assemblée nationale, que les policiers attachés à cette section de son ministère ont dû par conséquent faire de la ‘vision inspection’ et se fier à leur jugement oculaire pour établir des contraventions.
Selon les explications fournies par le ministre, la compagnie qui s’occupait du paramétrage des opacimètres n’était plus en mesure de le faire à un certain moment, car le seul spécialiste qualifié de la firme avait démissionné. Depuis, le ministère de l’Environnement a trouvé une autre compagnie pour remettre en état les opacimètres. Ces instruments sont utilisés sur une base hebdomadaire à des endroits précis, notamment à Sorèze, Pamplemousses, Bonne-Mère, Alma, Saint-Jean, Bambous, Forest-Side et Nouvelle-France.
Il est à noter que la police de l’environnement ne sévit pas uniquement pour des délits liés à l’environnement. Elle a, en effet, verbalisé 31 personnes pour s’être lancées dans une entreprise commerciale sans permis et quatre autres pour avoir garé leur véhicule sur une plage publique ou encore cinq propriétaires de camion pour avoir transporté de la vieille ferraille sans détenir le permis requis pour ce type de marchandises.
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