Un poste de police c’est avant tout un lieu discipliné. Or, certains policiers n’hésitent pas à se prendre pour des stars bollywoodiennes. C’est du moins le cas de cette équipe de cinq ‘belly dancers’ qui se payaient du bon temps dans un poste situé dans un important village de l’Est.
On a déjà vu des policiers en uniforme s’amusant, ingurgitant des boissons alcoolisées à la plage, grillant une cigarette ou encore savourant une paire de dholl puree en public. Il y a trois ans, trois policiers avaient été filmés dansant sur la plage au son de la musique bollywoodienne. Nous en avions fait état dans une édition de Le Dimanche/L’Hebdo.
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Or, il semblerait que certains veulent pousser le plaisir plus loin sans avoir à se déplacer.
En effet, cinq fêtards ont été pris en flagrant délire, entre les quatre murs d’une station, en train de rivaliser lors d’un concours improvisé de la danse du ventre.
C’était, pour dire le moins, la Faya ! Pour créer l’ambiance qui convient à un tel spectacle, les cinq fêtards ont eu recours à des gyrophares et ont mis de la musique.
L’enregistrement est en circulation sur le réseau social Facebook, depuis le dimanche 25 octobre. La présence d’armoires à l’arrière-plan, privilégient la thèse que la fête a bel et bien eu lieu dans un poste de police. Il semblerait également qu’un des danseurs n’a même pas pris la peine d’enlever sa ceinture. La vidéo qui dure 1 minute 56 secondes, semble avoir été filmée à l’aide d’un téléphone cellulaire.
Le Central Criminal Investigation Department (CCID), a procédé à l’interrogatoire des policies concernés, durant la journée du dimanche 25 octobre. Les cinq ont raconté que la fête remonte à environ quatre semaines. Ils expliquent qu’un des leurs était déprimé et qu’ils avaient organisé une petite fête pour lui remonter le moral. Ils racontent avoir fait cette vidéo pour leur propre utilisation. À l’issue de leur interrogatoire, les cinq policiers ont été autorisés à rentrer chez eux. À dimanche après-midi, l’éventualité d’une suspension pour ces policiers n’avait pas encore été décidée.
L’enquête du CCID devrait faire la lumière sur les circonstances entourant la diffusion de cette vidéo sur le réseau Facebook. Les policiers impliqués dans cette fête bien arrosée sur leur lieu de travail sont passibles de sévères sanctions. L’enquête est placée sous la supervision de l’assistant commissaire de police, Heman Jangi, patron du CCID.
Sollicité pour une réaction, le commissaire de police Mario Nobin a confirmé qu’une enquête est en cours. «Il faudra établir les faits et si cette vidéo s’avère authentique, il n’y aura aucune tolérance», a-t-il fait comprendre. Le patron du service de presse des Casernes centrales, l’inspecteur Shiva Coothen a qualifié de «malheureux», le fait qu’il y ait des policiers qui se comportent ainsi ». Mais il a assuré que le commissaire sera intransigeant dans cette affaire. « CP pa pu tolère, okenn ékart, en ce qu’il s’agit de la discipline».
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