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Polémique sur les prix des légumes

pomme d’amour Il faut débourser entre Rs 95 à Rs 100 pour la pomme d’amour.

Le secrétaire de la Small Planters Association, Kreepalloo Sunghoon, explique la hausse des prix de légumes par la forte demande en raison du pèlerinage de Grand-Bassin. Pour sa part, Jayen Chellum, secrétaire de l’Association des consommateurs de l’île Maurice, accuse les marchands de réaliser des profits de plus de 50 %.

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Samedi matin, au marché de Curepipe, les consommateurs n’étaient pas nombreux. Cela pourrait s’expliquer par le pèlerinage de Maha Shivaratree, mais aussi et surtout par les prix élevés des légumes. La pomme d’amour s’affichait entre Rs 95 et Rs 100 le demi-kilo. Des marchands expliquent qu’ils achètent eux-mêmes une caisse de 20 kgs de pomme d’amour à Rs 2 400. D’autres évoquent Rs 3 200 le prix d’une caisse. Cependant, ils récusent les allégations venant de certains disant qu’ils réalisent des profits mirobolants.

Sur les étals, les prix au demi-kilo des légumes étaient comme suit : carotte (Rs 60), giraumon (Rs 30), lalo (Rs 50 à Rs 60), pipengaille (Rs 40), bringelle (Rs 30), chouchou (Rs 25), calebasse (Rs 30). Les prix à l’unité étaient comme suit : concombre (Rs 25 à Rs 30), courgette (Rs 40), pâtisson (Rs 40), brède songe (Rs 20 la botte) et brède mouroum (Rs 20).


Kreepalloo Sunghoon : «Les planteurs n’ont pas voix au chapitre»

Pour sa part, le secrétaire de la Small Planters Association, Kreepalloo Sunghoon, rejette l’allégation que les planteurs font des profits mirobolants. Il explique qu’une fois leurs produits livrés aux encanteurs, les planteurs n’ont pas de contrôle sur les prix.

Jayen Chellum : «Les prix sont exagérés»

Si le secrétaire général de l’Association des consommateurs de l’île Maurice (Acim), Jayen Chellum, reconnaît que les conditions climatiques affectent la production des légumes, il estime que les prix pratiqués sur le marché sont exagérés. Se basant sur des données de la Food and Agricultural Research & Extension Institute (Farei), Jayen Chellum pointe du doigt la cherté des légumes qui, juge-t-il, sont vendus avec plus de 50 % de profits.

 

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