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Polémique autour de la vente en ligne de médicaments par la pharmacie de l’hôpital Artemis

Selon la loi, la vente de médicaments ne peut se faire en ligne.

La pharmacie de l’hôpital Artemis a récemment lancé un service de vente de médicaments en ligne. Sauf que cette annonce suscite la polémique. La Pharmaceutical Association of Mauritius (PAM) estime que cette démarche est illégale. Mais la pharmacie de l’hôpital Artemis est d’avis qu’elle respecte les lois.

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S’appuyant sur la loi concernant la vente de médicaments, la PAM dénonce le nouveau service en ligne que propose la pharmacie de l’hôpital Artemis à Curepipe. Selon son président, Ashwin Dookun, cette démarche est illégale. Il met en avant la Section 41 de la Pharmacy Act 1983 : « no person shall advertise any pharmaceutical product intended for human or veterinary use except in such technical or professional publications as may be approved by the Board ». « Selon la loi, la vente de médicaments ne peut se faire en ligne », dit-il.

Pourtant le Head of Pharmacy de l’hôpital Artemis Curepipe n’est pas de cet avis.

« Le service que nous proposons est comme un service de renseignements avant achat. Certains patients demandent des informations par téléphone », explique Ravind Gaya. Pour lui, il n’y a aucun impair. Il explique que le patient doit faire parvenir son nom et ses coordonnées (numéro de téléphone et courriel) et sa prescription pour s’enquérir de la disponibilité des médicaments. Tout se fait dans la légalité », indique-t-il.

La livraison se fait uniquement à la pharmacie sur présentation de la prescription originale et d’une pièce d’identité, ajoute-t-il. Pour lui, ce nouveau service peut offrir un gain de temps pour les patients. D’autant que le paiement peut également se faire en ligne après confirmation de la disponibilité. Le patient récupère ensuite le produit à la pharmacie. La pharmacie de l’hôpital Artemis Curepipe se spécialise dans des « médicamentshospitaliers » pour le cancer et des antibiotiques, entre autres. Il n’y a pas de livraison des médicaments.

Bien que la PAM conteste ce nouveau service, Siddique Khodabacus, président du Pharmacy Council, considère que l’établissement peut opérer un tel service si tous les règlements sont respectés. Il explique qu’il n’existe aucune clause dans les règlements qui interdit un service en ligne de la sorte. Il fait observer cependant que les autorités devraient prévoir une réglementation à ce sujet.
 

  • LDMG

 

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