Politique

Point de presse d’Arvin Boolell - Essence : des compensations réclamées pour les automobilistes

Le leader de l’opposition n’a pas manqué de commenter l’évincement du gouverneur de la Banque de Maurice (BoM), Yandraduth Googoolye, et du Second Deputy Governor, Mahendra Vikramdass Punchoo. Face à la presse, à la Government House, samedi matin, Arvin Boolell, a déclaré que le Fonds monétaire international (FMI) se pencherait sur le problème d’indépendance de politique monétaire qu’implique ces départs forcés, qu’il qualifie de « scandaleux ».  Il est aussi revenu sur sa PNQ sur la qualité de l’essence.

Publicité

« Ankor enn fwa, la kwizin pe kwizine. » Telle est l’analyse du leader de l’opposition Arvin Boolell, commentant les changements qui interviendront à la tête de la Banque de Maurice. « C’est scandaleux. C’est du népotisme excédentaire. L’État est pris en otage », lance-t-il.

Arvin Boolell s’en est pris à ce qu’il considère comme une remise en cause de la politique monétaire et de l’indépendance de la BoM. Il a également critiqué le gouverneur, Yandraduth Googoolye, qui, aux dires du leader de l’opposition, « pann kone ki apel etr enn gouverner akoz linn servil, linn submissib ». 

Changeant son fusil d’épaule, Arvin Boolell est revenu sur la polémique sur la qualité de l’essence après sa Private Notice Question (PNQ) sur la question, vendredi au Parlement. « Il est évident que le plus grand coupable est la State Trading Corporation (STC), qui est de mèche avec le trader (Vitol Bahrain) », déplore le député rouge. Il soutient que les conséquences sont très « graves ».

Le leader de l’opposition a encore une fois appelé à ce qu’il y ait un select committee ou une commission d’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. « Que le gouvernement prenne ses responsabilités. Je demande au ministre (Yogida Sawmynaden) de ne pas shifter les responsabilités. Il ne peut mettre le problème sur le dos de la Motor Vehicle Dealers Association (MVDA) ou de l’Octane booster », fustige-t-il. 

Arvin Boolell dit aussi ne pas comprendre pourquoi la STC tarde à obtenir les résultats des analyses, alors qu’elle possède « toutes les facilités ». Il déplore aussi le silence de l’ancien ministre du Commerce Ashit Gungah et de l’ancien General Manager de la STC, Rajanah Dhaliah, qui est aujourd’hui député de la majorité. 

Dans la foulée, il réclame que les automobilistes dont les voitures ont été endommagées par le carburant de médiocre qualité soient compensés. « La STC et Vitol Bahrain doivent rembourser ceux qui ont subi les conséquences de leur manquement professionnel, leur mauvaise gouvernance, voire leur mauvaise gestion. Nous avons des informations qui sont basées sur les faits, à la lumière desquelles la STC doit rembourser ‘in toto’ les automobilistes dont les véhicules ont été endommagés », estime ainsi le leader de l’opposition.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !