« Il faut attendre les résultats de l’étude des experts britanniques pour situer les responsabilités par rapport aux 3 300 voitures qui sont tombées en panne, l’année dernière. »
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C’est ce qu’a affirmé le ministre du Commerce et de la Protection des Consommateurs, Yogida Sawmynaden à l’Assemblée nationale, ce vendredi 14 février. Il répondait à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition, Arvin Boolell axée sur la polémique autour de la qualité de l’essence.
Le député de l'opposition voulait savoir si une étude a été effectuée sur la propreté de l’essence importée vers la fin de l’année dernière pour évaluer l’impact qu’aurait eu cette cargaison sur des véhicules.
Selon Arvin Boolell cette affaire est le « scandale de la décennie ». Il réclame la mise sur pied d’un « select committee ».
Le ministre Sawmynaden a affirmé que son ministère travaille « en étroite collaboration » avec la Motor Vehicle Dealers Association (MVDA).
Le député du MMM, Rajesh Bhagwan a, quant à lui, réclamé « une enquête indépendante si le ministre n’a rien à cacher » et surtout afin de situer les responsabilités de l’ancien ministre du Commerce,
Ashit Gungah ainsi que celle de Rajanah Dhaliah (ex-directeur général de la STC).
Le leader du PMSD, Xavier-Luc Duval a voulu savoir pourquoi les analyses de la State Trading Corporation (STC) prennent du temps, alors que celles effectués par la MVDA sont déjà connues. Il se demande s’il y a un « cover-up » dans cette affaire.
Le ministre devait répliquer que les analyses effectuées par une firme britannique, sollicité par la STC, prennent du temps. Le ministre Sawmynaden a aussi déclaré n’avoir reçu aucune plainte de la part des motocyclistes et qui utilisent le même carburant.
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