En détention provisoire, on attend, on perd patience, mais surtout, on perd sa dignité.
C’est le constat accablant dressé par Satyajit Boolell dans la dernière newsletter de la National Human Rights Commission.
Un constat édifiant : plus de 50 % des détenus sont en détention provisoire, et nombreux sont ceux qui attendent leur procès depuis plus de cinq ans. On y apprend qu’à Maurice, ces détenus patientent dans des conditions qui soulèvent de sérieuses interrogations sur le fonctionnement du système judiciaire.
Pire encore, un détenu incarcéré depuis neuf ans ignore toujours quand son affaire sera examinée par un tribunal.
Cette situation met en lumière un système de justice pénale défaillant et obsolète, où des individus croupissent en prison sans savoir quand leur sort sera enfin décidé.
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