Clap de fin pour la première édition de la Plateforme économique africaine. Maurice se dit prêt à être le pays hôte pour la suivante. Entretemps, l’heure est à l’action car nous connaissons nos forces et faiblesses.
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« Nous devons maintenant construire à partir de ces consultations proactives et venir, ensemble, avec des plans d’action de chaque pays, permettant d’accélérer l’investissement dans les infrastructures, et d’améliorer la compétitivité de l’Afrique. De mon point de vue, le message essentiel est l’importance des solutions africaines pour répondre aux défis du continent », a fait ressortir le Premier ministre Pravind Jugnauth, lors d’une interaction avec la presse, à la clôture de cet évènement de deux jours, qui s’est déroulé à l’hôtel Westin, Balaclava.
Le Premier ministre a mis l’accent sur une stratégie commune reposant sur quatre piliers : l’établissement de commissions conjointes permanentes afin d’améliorer les relations d’affaires, des mesures concrètes des États-membres proposant concernant le problème d’inadéquation de compétences, des solutions pour un flot sans faille de biens et services sur le continent et la promotion d’un effort collaboratif dans les services financiers en Afrique.
Cette plateforme se veut être un évènement annuel, avec la participation de décideurs politiques, entrepreneurs et têtes pensantes du continent. Maurice, par le biais de Pravind Jugnauth, a réitéré le souhait de se charger de la prochaine réunion. La finalité est d’assurer un développement soutenu des pays africains grâce à l’apport de chaque pays voisin. L’Afrique requiert 200 milliards de dollars nécessaires pour son développement pour chacune des quatre prochaines années. Or, l’investissement direct étranger n’est que de 40% de ce montant, d’où la nécessité d’un plan directeur.
Action
« La plateforme économique africaine a pris forme. Il y a lieu de s’en réjouir. Les thèmes ont été pertinents. Les présentations ont été de qualité. Les débats ont été argumentés, parfois animés. (…) Les conclusions vous ont été présentées. La responsabilité première revient aux gouvernements. Ils doivent créer des conditions (…), accompagner les différentes étapes de la réalisation de cet agenda, notamment en facilitant la tâche du secteur privé, qui est le moteur de l’économie », a affirmé Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine, lors de son intervention à la cérémonie de clôture.
L’appel à investissements des Comores
« Ce sont des pays ayant une stabilité économique et politique, pouvant assurer un minimum de bien-être à leur population qui sont en mesure de jouer pleinement leur rôle en Afrique et dans le monde. » Propos d’Azali Assoumani, président de l’Union des Comores, dans un bref plaidoyer pour solliciter des investissements dans l’archipel, lors de la cérémonie de clôture.
Il a ajouté: « Il faut, à mon avis, de l’action. Le mal est identifié. Le remède est connu, plus ou moins. Le médecin qui l’administre est plus ou moins connu. Ce médecin est le gouvernement et l’ensemble des forces vives. (…) C’est une démarche collective, même si les responsabilités sont graduées. (…) J’en suis certain. Nous avons les moyens de pouvoir franchir ces étapes.»
Le Premier ministre tanzanien en visite chez Alteo
En visite à Maurice dans le cadre de la première édition de la Plateforme économique africaine, le Premier ministre tanzanien Kassim Majaliwa a visité ce mardi 21 mars, l’usine sucrière du groupe Alteo, sise à Union-Flacq. Il a répondu à l’invitation de la direction du groupe et TPC Limited, cette dernière étant la subsidiaire tanzanienne d’Alteo. TPC est l’une des plus importantes sucreries en Tanzanie, avec une capacité de production de 110 000 tonnes. Le sucre est destiné au marché local.
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