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Plastic Free July : les alternatives au plastique

Plus qu'un simple mouvement, c'est devenu un mode de vie. En ce mois du Plastic Free July, les Mauriciens se sentent-ils concernés ? Êtes-vous prêts à adopter le mode de vie plastic free ? Chaque petit détail compte.

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Il suffit de peu pour changer votre mode de vie. Adopter l'attitude zéro plastique, c'est accepter de vivre simplement. Émilie de Marcy Chelin fait partie de cette poignée de Mauriciens à avoir choisi de faire la différence. Depuis quelques mois, la jeune femme de 24 ans a lancé, chez elle à Curepipe, un concept plastic free et écologique. «  J'ai réalisé que j'avais besoin de faire de petits changements dans ma vie et créer une prise de conscience autour de moi », confie-t-elle. Changer ses mauvaises habitudes et adopter une nouvelle routine en disant non au plastique.

Emilie créé alors « Good old  thym  »  : un retour aux racines et aux valeurs fondamentales. « Il y a très longtemps, nous achetions tout sans emballage. C'est pour cette raison que j'ai voulu créer un mouvement autour d'un magasin zéro déchet. Nous encourageons les gens à apporter leurs propres contenants et sacs, et à faire leurs courses sans aucune culpabilité. L'objectif est de minimiser notre empreinte sur notre petite île paradisiaque et de simplifier la vie quotidienne des gens en leur proposant des alternatives sans déchets », dit-elle. Émilie propose des aliments secs vendus en vrac, mais aussi des produits éco-responsables pour simplifier la vie quotidienne et encourager une réduction du gaspillage. Une partie de ses produits est fabriquée par des artisans locaux.

500 millions de pailles en plastique sont utilisées chaque jour aux États-Unis. Des chiffres qui ont interpellé Nathalie Tapson qui décide, il y a six mois, de lancer un business de pailles en acier inoxydable. « Je voulais faire partie du mouvement anti-plastique et je voulais sensibiliser les gens sur les dégâts causés par les pailles en plastique. Le passage du plastique à l'acier inoxydable est un grand pas pour sauver nos océans », explique Nathalie. Outre le stock de pailles en acier inoxydable multicolore, pour les Tapson chaque petit détail compte. «  Afin de minimiser l'utilisation du plastique, nous utilisons des assiettes en papier, des sacs à provisions réutilisables et recyclons tous les matériaux en plastique et en verre, tels que les bouteilles et les bocaux sur une base hebdomadaire  », ajoute-t-elle.

Nathalie est d'avis que ses efforts seront reconnus et feront une différence dans le futur. Cette mère de famille fabrique, elle-même, ses wraps de cire d'abeille pour éviter d'utiliser du film alimentaire en plastique.

Tout a commencé par un simple anniversaire chez Ornella Calisse-Mourade. « Le mouvement no to plastic n'est pas une initiative individuelle, mais plutôt familiale  », lance-t-elle. Ornella Calisse-Mourade, qui organise des ateliers pour enfants, en profite pour recycler des bouteilles en plastique et des rouleaux de papier toilette. « Nous limitons notre utilisation du plastique et utilisons un seul sac pour les fruits et légumes au supermarché. Nous conservons l'eau bouillie dans une fontaine en verre, par exemple », précise-t-elle. Cependant, la vraie révolution a démarré avec The Strawz. « L'idée nous est venue de fabriquer des pailles en bambous alors que nous organisions un anniversaire. Nous avions commandé des pailles de blé qui étaient, au final, fragiles et chères », dit-elle. En l'espace d'un mois, Ornella et sa petite famille mettent sur pied le concept de pailles en bambous  : « Tout un mouvement s’est créé sur les réseaux sociaux en très peu de temps ». Le succès, étant au rendez-vous, Ornella travaille sur un concept de gobelets en bambous pour bientôt.

Du haut de ses 25 ans, Sidharta Runganaikaloo est le point focal d'une organisation régionale, appelée SYAH Maurice, qui se bat pour une planète sans pollution. « Nous avons lancé le défi Tap Water Revolution en 2015 et invité les membres à abandonner les bouteilles en plastique à usage unique. Cette expérience a permis de prendre conscience de notre surconsommation de plastique  », confie Sidharta. En juillet 2016, la jeune femme décide de relever le défi de « Plastic Free July ». À ce moment-là, elle ne se doute pas encore que son style de vie changera. « Je n'ai pas misé sur les extrêmes, mais plutôt sur des détails comme l'utilisation de sac en tissu, éviter les pailles en plastique et toujours apporter avec moi des couverts en acier inoxydable et une bouteille réutilisable », précise-t-elle.

Sidharta souhaite sensibiliser les jeunes sur l'impact environnemental et socio-économique du plastique. Pour ce faire, elle propose des alternatifs au plastique. Le défi « Plastic Free July  » a récemment pris un contexte plus national grâce aux réseaux sociaux.

Des idées pour éviter le plastique selon www.plasticfreejuly.org

• Fabriquez des sacs en papier avec du vieux papier journal.
• Fabriquez votre propre dentifrice ou déodorant 100 % naturel et utilisez du shampooing à bar solide.
• Utilisez des tasses réutilisables plutôt que des gobelets en plastique.
• Plutôt que du cling film, misez sur des conteneurs réutilisables, du papier aluminium.
• Gardez un œil sur les brosses à cheveux en bois ou en bambou.
• Achetez du lait dans des bouteilles en verre rechargeables.
• Achetez en bulk.
• Utilisez des pipes en plastique ou en aluminium.
• Optez pour du papier toilette emballé dans du papier.
• Utilisez une brosse à dents en bambou.

 

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