Plaques pour taxis et vignettes pour bus - Yashpal Murrakhun : «Les deux mois de moratoire sont écoulés»

Le président de la Federation of Hotels Taxi Associations se plaint du flou entourant la loi amendée en mars sur les moyens de faire la différence entre les différents types de véhicules. C’est le cafouillage total chez les conducteurs, dit-il, alors que cela fait déjà cinq mois que Nando Bodha parlait d’un moratoire de deux mois...

« On éprouve des difficultés à faire la différence entre les vans, les tourists buses, les contract buses, les employees buses et les school buses. Pour tenter de résoudre le problème, les autorités avaient demandé aux opérateurs de coller des vignettes sur leurs véhicules, puis la mesure a été suspendue. Qu’en est-il désormais ? » se demande Yashpal Murrakhun.

Le président de la Federation of Hotel Taxis Associations (FHTA) s’est confié à la rédaction d’Xplik ou K. « Lors des multiples réunions tenues entre le ministère des Infrastructures publiques, la National Transport Authority, la FHTA, l’AHRIM, la Tourism Authority, les tour-opérateurs et d’autres acteurs concernés, nous avons réclamé l’identification des divers types de transport, et le retour aux anciennes plaques d’immatriculation, ce qui permettrait de différencier les taxis, les private cars et les contract cars. Les anciennes plaques étaient blanches à l’avant et à l’arrière. Les chiffres et lettres étaient en noir pour les taxis. Les plaques étaient noires à l’avant et à l’arrière avec les chiffres et lettres en blanc pour les private cars. Les plaques jaunes à l’avant et à l’arrière avec les chiffres et lettres en noir étaient réservées aux contract cars. »

Yashpal Murrakhun rappelle que « le ministre Nando Bodha est intervenu sur Radio Plus le 18 mai dernier. Il confirmait les nouvelles dispositions publiées dans La Gazette du gouvernement le 31 mars. Il précisait que les autorités accorderaient un moratoire de deux mois à tous les types de transport pour que les propriétaires puissent se conformer aux nouveaux règlements ».

Cinq mois se sont écoulés depuis la déclaration du ministre des Infrastructures publiques et toujours rien concernant l’application des nouvelles dispositions. « Tout est resté tel quel. La situation est catastrophique. On voit des taxis avec une plaque d’immatriculation blanche, d’autres avec une plaque jaune... On ne sait plus quel type de plaque d’immatriculation utiliser pour les taxis, les private cars et les contract cars ! C’est une véritable cacophonie », s’insurge le président de la FHTA.

Il ajoute : « Ceux qui sont les plus affectés sont les opérateurs de tourist buses. Des private buses ou autres véhicules transportent des touristes au vu et au su de tout le monde. Le public n’arrive plus à différencier entre ces divers moyens de transport. »