Plaques d’immatriculation : dimensions, caractères en 3D, plaques de motos : ce que dit la loi

Parmi les amendements à la Road Traffic Act, ceux relatifs aux plaques d’immatriculation sont les plus débattus. Les conducteurs dont les plaques ne respectent pas les normes encourront désormais une amende de Rs 5 000, contre Rs 1 000 auparavant. Mais que dit exactement la loi ? Selon Barlen Munusami, auteur du guide du conducteur, le ‘Regulation 57’ des ‘Road Traffic (Construction and Use of Vehicles) Regulations 2010’ définit ces normes. Celles-ci portent sur les couleurs, les dimensions des plaques, la taille des caractères et l’espacement entre eux. Elle doivent aussi être réfléchissantes.

Cependant, des automobilistes friands de personnalisation se demandent si les plaques avec des caractères en trois dimensions (3D) sont autorisées. « La loi n’est pas claire à ce sujet. Elle indique que tant que les plaques respectent les dimensions, les caractères, leur espacement et les couleurs, rien n’interdit qu’elles soient en 3D. Néanmoins, elles doivent être réfléchissantes. Je trouve même qu’elles sont plus lisibles pour les policiers. En cour, la poursuite aura des difficultés à prouver en quoi elles sont illégales, et donc les contraventions seront rayées », commente Barlen Munusami, dans une déclaration au Défi Quotidien.

La loi définit aussi les plaques d’immatriculation des motocyclettes. Barlen Munusami précise qu’elles doivent être bien visibles, ce qui n’est pas le cas quand elles sont fixées sous le garde-boue arrière. « Le problème, c’est la plaque à l’avant. Beaucoup de modèles de motocyclettes n’ont pas d’emplacement prévu pour les fixer à l’avant. Si elles sont placées au niveau de la fourche, elles peuvent empêcher celle-ci de bien travailler mettant le motocycliste en danger. Elles peuvent aussi blesser les piétons en cas d’accident. Je suis pour les autocollants à l’avant, mais la loi indique qu’il faut une plaque à l’avant et à l’arrière. Il y a un problème technique pour établir comment les fixer à l’avant et comment protéger les piétons. Il faut des consultations avec les partenaires tels que les représentants des motocyclistes et des concessionnaires », suggère l’auteur et expert en sécurité routière.