Les propriétaires de véhicules attendent toujours la décision officielle du ministère des Infrastructures publiques, des transports routiers et maritimes sur les plaques d’immatriculation et les autocollants.
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La Federation of Hotel Taxis Associations (FHTA) déplore que le problème d’autocollants pour les minibus reste toujours en suspens. La rédaction d’Xplik Ou K a contacté le ministère des Infrastructures publiques pour en savoir plus sur le dossier des plaques d’immatriculation et des autocollants. « Le ministère finalise les derniers détails avec le State Law Office (SLO). À vrai dire, le dossier est entre leurs mains maintenant et on attend leur feu vert. Les nouveaux règlements seront-ils officialisés avant la fin de l’année ? Tout dépend du SLO », nous a déclaré une source au ministère.
Le Chief Road Transport Inspector de la National Transport Authority, Rajen Gungabissoon, a été, lui, plus direct. Dans une déclaration à notre rédaction, il a expliqué que les règlements annoncés en mai concernant les plaques d’immatriculation pour les taxis, minibus et voitures privées sont bel et bien officiels. « Les propriétaires de véhicules sont tenus d’y adhérer. Par contre, l’amendement concernant les autocollants pour les school buses, tourist buses et autres doit encore être entériné par le ministère », a-t-il déclaré.
Cette année, le ministère avait fait état, par l’intermédiaire de la National Transport Authority, de nouveaux règlements concernant les plaques d’immatriculation des véhicules. On avait aussi appris qu’il n’y aurait pas de changement pour les private cars.
Les nouvelles obligations :
- Sur le devant de la voiture : plaque blanche avec le numéro (chiffres et lettres) d’immatriculation inscrit en noir. À l’arrière : plaque de couleur jaune avec le numéro inscrit en noir.
- Pour les taxis, devant comme à l’arrière, plaque blanche et chiffres et lettres inscrits en noir.
- Pour les contract cars et les contract buses : devant comme à l’arrière, plaque jaune et numéros inscrits en noir.
- Pour les voitures des auto-écoles, à l’avant comme à l’arrière, plaque orange et le numéro d’immatriculation de couleur argentée.
D’autre part, insatisfaite de la manière dont les choses se passent au sein du secteur hôtelier par rapport aux taximen, la FHTA organise un forum-débat le vendredi 18 novembre, à 19 heures à la municipalité de Quatre-Bornes. Selon son président, plusieurs intervenants sont attendus : parmi eux, des représentants de l’alliance gouvernementale, de l’opposition et d’autres partis politiques.
« Outre les taximen, nous lançons aussi l’invitation au public en général pour venir assister à ce forum-débat. Ils pourront poser des questions, faire des suggestions. L’accent sera mis sur l’économie qui reposait sur l’industrie sucrière, puis la zone franche et maintenant l’industrie hôtelière», a-t-il déclaré.
Part du gâteau
Le président de la FHTA, Yashpal Murrukhan, insiste : « Le ministre de tutelle avait annoncé une hausse du nombre des arrivées de touristes. Maurice en a accueilli 21 000 de plus par rapport à 2015. Ce qui a rapporté Rs 1 milliard de revenus additionnels à notre économie. Or, nous estimons que ce gâteau n’est pas partagé équitablement. Les chauffeurs de taxis d’hôtel, ceux qui travaillent sur le marché local, les restaurants hors du circuit sont défavorisés. Même les employés d’hôtel eux-mêmes n’ont pas une part équitable de ces revenus supplémentaires. »
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