Le Registrar des coopératives a découvert des « irrégularités » dans l’administration de la National Transport Corporation Employees Cooperative Credit Union Ltd. L’Icac a été alertée.
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« Quand les coupables seront-ils punis ? » Des membres de la National Transport Corporation Employees Cooperative Credit Union Limited (NTCECCUL) sont impatients. Depuis 2015, cette société coopérative est administrée par un ‘caretaker board’. Cela, suite à une enquête du Registrar des coopératives qui y a découvert des irrégularités. « D’innombrables maldonnes » : voilà comment Clency Lajoie, président du ‘caretaker board’, qualifie la situation avant 2015. Tout le dossier est devant la Commission anticorruption (Icac) pour malversations alléguées.
De son côté, Kishore Bholah, membre de la société et ancien membre du conseil d’administration, affirme qu’il y aurait eu plusieurs malversations comme révélé par l’enquête du Registrar des coopératives.
Comptes mal gérés
Ces maldonnes alléguées incluent : des conditions non-respectées lors de l’octroi d’emprunts ; les taux d’intérêt mal calculés ; la liste des mauvais payeurs incomplète ; les comptes pas bien tenus, entre autres. Les conclusions du Registrar soulignent aussi que les administrateurs manquaient de formation dans la gestion des comptes d’une société coopérative.
« En sus, les procès verbaux des réunions ont été modifiés pour augmenter la limite autorisée des emprunts de Rs 200 000 à Rs 300 000. Le taux d’intérêt était de 9 % et certains ont bénéficié d’un taux de 4 % », fait ressortir Kishore Bholah. Il ajoute que 69 personnes ont emprunté Rs 21 millions grâce à ce changement dans le taux d’intérêt. Il affirme qu’il a déposé une pétition et un dossier à l’Icac dénonçant les anciens administrateurs. Toutefois, Kishore Bholah ajoute que le nouveau président devrait aussi agir pour que ceux qui ont profité du système remboursent. « C’est notre argent », dit-il.
Or, Clency Lajoie souligne que son mandat est clair : « Nous ne sommes pas là pour enquêter et punir mais pour redresser la situation ». Toutefois, il affirme qu’il est disposé à aider les autorités si jamais une enquête est ouverte sur les malversations alléguées au sein de la société. D’ailleurs, Clency Lajoie ajoute que son équipe et lui font « tout ce qui est dans la limite du possible » pour que cette société coopérative ne cesse pas ses activités. Kishore Bholah est, lui, catégorique : « Il faut que les autorités agissent ».
De son côté, le ministère des Coopératives et des Petites et moyennes entreprises n’a pas réagi à cette situation.
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