Kushal Devi Seenauth-Sohun, plus connue comme Rachna Seenauth, a déposé une plainte constitutionnelle en Cour suprême. La jeune femme, qui est l’ex-secrétaire de l’ancienne Présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, déplore son arrestation par la police le 15 avril 2020. Cela pour «publication de fausse nouvelle». Elle y voit une vengeance politique de par sa proximité avec l’ancienne Présidente de la République.
Il est reproché à Rachna Seenauth d’avoir publié une «fausse nouvelle» sous la forme d’un poster sur sa page Facebook, concernant le Premier ministre (PM), Pravind Jugnauth. Publication qui aurait fait accroire que des chefs d'État étrangers allaient consulter le Premier ministre, Pravind Jugnauth sur le coronavirus (Covid-19). Or soutient la jeune femme dans sa plainte, elle n’a fait que partager «une parodie de nouvelle, voir un canular qui était déjà en circulation sur les réseaux sociaux. Cela en vue de faire-rire en ce temps de stress et de confinement».
La plainte constitutionnelle a été déposée, de manière électronique, contre l’État, le Commissaire de police, le PM, Kaushik Jadunundun, membre du board de l’ICTA et quatre policiers. Ces derniers, sont cités dans la plainte comme défendeurs. L’affaire sera appelée le 21 mai 2020.
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La plaignante, demande à la Cour suprême d’interdire à la police d’accéder à ses données personnelles sur son portable et son ordinateur portable, qui ont été saisis par la police. Elle réclame aussi un jugement condamnant les défendeurs à lui verser Rs 20 millions de dommages. Elle demande aussi un jugement décrétant que ses droits fondamentaux ont été bafoués. Elle évoque dans sa plainte une atteinte à sa liberté d’expression, une discrimination sur la foi de ses convictions politiques et aussi une violation de son droit à détenir des biens.
Rachna Seenauth, a retenu les services d’une armada d’avocats, composé de Mes Antoine Domingue, Senior Counsel, Ashley Hurhanghee, Lovena Sowkhee et Rouben Mooroongapillay et de Hemlata Huma, avouée.
Rachna Seenauth a passé une nuit en cellule policière avant d’être libérée sous caution le 16 avril 2020.
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