
L’ex-Speaker de l’Assemblée nationale, Sooroojdev Phokeer demande le rejet de la plainte constitutionnelle d’Arvin Boolell qui conteste son expulsion et sa suspension du Parlement lors de la séance du 20 juillet 2021. Il a ainsi déposé des objections préliminaires devant la Cheffe juge Bibi Rehana Mungly-Gulbul, ce lundi 16 juin 2025.
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La plainte constitutionnelle d’Arvin Boolell est dirigée contre Sooroojdev Phokeer et Pravind Jugnauth. Dans ses objections, rédigées par Mᵉ Pazany Thandarayan, l’ex-speaker qualifie l’action du ministre de l’Agro-industrie et de la Pêche d’abus de procédure. Il évoque que les amendements proposés dans cette plainte sont en violation du « Constitutional Relief Rules » concernant le délai déraisonnable pour engager la présente action en son nom personnel.
En outre, il considère qu’Arvin Boolell ne peut lui demander réparation à titre personnel dans la mesure où il aurait commis ces actes strictement dans le cadre de ses fonctions. D’autre part, il soutient que ces amendements proposés sont contraires à la National Assembly (Privileges, Immunities and Powers) Act. Cette loi confère au Speaker l’immunité et la protection pour les actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions parlementaires. Selon lui, suite à la dissolution du Parlement en octobre 2024, il n’y a aucune « live issue » concernant son mandat en tant que Speaker de l’Assemblée nationale. Pour lui, l’action d’Arvin Boolell doit être rejetée.
Le 30 juin 2025, les autres parties dans cette affaire devront faire part de leur position. Dans sa plainte constitutionnelle, Arvin Boolell demande à la Cour suprême de déclarer que son expulsion et sa suspension pour huit séances, en juillet 2021, sont « illégales et anticonstitutionnelles ». Il reproche également à l’ancien Speaker d’avoir été « partial et en faveur de la majorité au Parlement ».

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