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Piton/Rivière-du-Rempart : possible partielle avant fin août

Rivière-du-Rempart

À neuf jours de l’expiration de la date butoir pour émettre le « writ of election » pour l’élection partielle à la circonscription No 7 (Piton/Rivière-du-Rempart), la date pourrait être connu cette semaine.

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Il y a une forte probabilité que l’élection partielle au No 7 (Piton/Rivière-du-Rempart) ait finalement lieu avant la fin du mois d’août, après les Jeux des îles de l’océan Indien.

La possibilité des élections avant les jeux qui démarre le 19 juillet est très peu probable. Le gouvernement espère plutôt prendre avantage du « feel-good factor » créé par les jeux.

Si l’idée de tenir une partielle avant la fin du mois d’août est retenue, il faut s’attendre à des élections générales vers le mois de mars ou avril 2020. C’est ce que confie le « think tank » du Mouvement socialiste militant.

Quant au candidat que pourrait aligner l’alliance Lepep, rien ne transpire. Si Prakash Maunthrooa est particulièrement actif au No 7 depuis plusieurs années, et encore plus depuis son départ du bureau du Premier ministre il y a quelques semaines, il est peu probable qu’il descende dans l’arène comme candidat. Est-ce que le gouvernement alignera un candidat ? Car, perdre un siège au profit de l’opposition ne change en rien la majorité confortable du gouvernement à l’Assemblée nationale.

Partielle à la mi-novembre au plus tard

Cette partielle résulte de la démission, le 21 mars, de Vishnu Lutchmeenaraidoo comme ministre des Affaires étrangères et député du No 7. Selon la constitution, la partielle pour remplir un siège de député vacant doit se tenir dans un délai de 240 jours après que celui-ci ait été déclaré vacant.

Techniquement, la partielle doit donc avoir lieu à la mi-novembre au plus tard. Or, avec la fin du mandat de cinq ans de ce gouvernement, l’Assemblée nationale sera automatiquement dissoute le 21 décembre.

Certains au MSM sont en faveur de la tactique de fixer la partielle pour la mi-novembre et ensuite procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale avant cette date. Dans ce cas de figure, la partielle n’a plus lieu d’être, y compris sur le plan constitutionnel.

Mais, a priori, ce n’est pas la voie que souhaite emprunter le Premier ministre, Pravind Jugnauth. Il a toujours maintenu que la partielle aura bien lieu, mais en se gardant d’avancer une date. Son souhait serait de ne pas entrer dans un calcul purement politique pour éviter la partielle en faisant dissoudre l’Assemblée nationale avant la fin du mandat.

Ces derniers jours, les choses semblent se préciser. Sauf revirement donc, la partielle aura bien lieu et le nouveau député pourrait tenir son poste pendant plus d’une demi-année.

Constitutionnellement parlant, Barlen Vyapoory, président de la République par intérim, doit émettre le « writ » fixant le « nomination day » et le « polling day » pour la partielle au No 7 d’ici le 19 juin.

 

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