Pour la députée du Mouvement militant mauricien (MMM) Joanna Bérenger, ce sont des choses graves qui se déroulent sur Telegram, avec le partage de photos de femmes et de mineures nues. Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, ce lundi 22 mars, elle affirme que cela est un signe de la gangrène qui affecte notre société, dont un aspect est la violence contre les femmes. Et d'exhorter les autorités, dont la police et la ministre de l’Égalité du genre, à prendre les actions qui s'imposent.
Publicité
« Nou pa gayn drwa ferm lizie. Nou pas gayn drwa ress trankil ». Tel est l’avis de la députée du MMM. Dans sa vidéo, elle s'élève contre ces agissements.
« Il y a un groupe où un millier d’hommes partagent des photos de femmes et de filles. La confiance a été trahie. Dans certains cas, ces photos ont été volées. Ce qui est plus grave, c’est qu’il y a des photos de mineures », déplore Joanna Bérenger.
Elle va plus loin, ajoutant qu’il nous faut arrêter de pointer du doigt les victimes.
« Peu importe le contexte, nul n’a le droit de partager ces photos. Sinon, c’est comme une agression sexuelle », estime Joanna Bérenger.
Pour elle, les hommes qui ont diffusé ces photos, aussi bien que ceux qui ont été des témoins passifs, sont « tous responsables ».
Pour la députée mauve, cela démontre que « notre société est gangrénée par la violence contre les femmes. Elle demande ainsi aux autorités de prendre des sanctions. « La police doit enquêter et la cour juger. Le ministère responsable doit donner tout le soutien nécessaire aux victimes et leur offrir un accompagnement, surtout aux mineures. Je lance un appel aux autorités, la police, la ministre de la Femme pour qu'elles prennent des actions au plus vite », lance Joanna Bérenger.
Elle indique, par ailleurs, qu’elle sera aux côtés des victimes qui souhaitent dénoncer ces abus.
« Nous pouvons vous mettre en contact avec des avocats et des psychologues », indique-t-elle.
La députée mauve donne aussi la garantie qu’elle ne va pas laisser ce dossier dormir dans un tiroir.
« Nou le lazistis pou bann fem », dit-elle. Et Joanna Bérenger de réitérer son engagement à aider les victimes : « Bann viktim zot dan nou leker, ek pa ezite si zot bizin led, ek fer atansyon a zot ».
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !