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Pétition électorale au N° 8 : Pravind Jugnauth et ses colistiers exonérés de tout blâme

Archives. Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, lors d’un de ses déplacements en Cour suprême

Un verdict qui intervient un an après que l’affaire a été entendue sur le fond. La pétition électorale, présentée par Suren Dayal, contre les élus de la circonscription N° 8 (Moka/Quartier Militaire), a été rejetée par la Cour suprême ce vendredi.

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Dans leur arrêt, les juges David Chan Kan Cheong et Karuna Devi Gunesh-Balaghee ont statué que Suren Dayal, candidat battu de l’Alliance nationale au n° 8 lors des législatives de novembre 2019, a failli à prouver la véracité de ses allégations contre le Premier ministre (PM), Pravind Jugnauth et ses colistiers, la vice-Première ministre et ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, et l’ancien ministre du Commerce, Yogida Sawmynaden.

Le PM et la ministre Leela Devi Dookun-Luchoomun, n’étaient pas présents en Cour suprême lors de l’énoncé du jugement. L'un de leurs avocats, Me Éric Ribot, Senior Counsel, a soutenu que les deux parlementaires, étaient pris par la réunion du Conseil des ministres. L’ancien ministre Yogida Sawmynaden était, lui, présent.

Les cinq points avancés par Suren Dayal dans sa pétition électorale ont été rejetés par les juges. Deux des cinq points concernaient l’augmentation de la pension de retraite et la mise en œuvre du Pay Research Bureau (PRB) en janvier 2020 pour « attirer les électeurs ». Les juges ont souligné que ces deux items étaient le thème de campagne des deux principales alliances – l’Alliance Nationale et l’Alliance Morisien.

« Ces mesures s’appliquent à l’ensemble de la population et non uniquement aux personnes de la circonscription n° 8 », ont observé les juges. Ces derniers ont ajouté que de manière générale, la Cour ne va pas se prononcer sur les thèmes de campagne qui doivent être annoncés par les politiciens lors d’une campagne électorale. Même si certains thèmes semblent mal aviser.

Par ailleurs, la Cour suprême n’a pas cru en la version de Salim Muthy sur l’existence d’un « accord secret » pour le paiement de plus de Rs 3 milliards pour les titulaires des polices de Super Cash Back Gold et de Bramer Asset Investors.

Ils ont aussi conclu que Suren Dayal a failli à prouver que les propos de Somduth Dulthumun sur les paroles de Navin Ramgoolam par rapport à la communauté hindoue, ont influencé indûment les électeurs.

Suren Dayal a annoncé qu’il ferait appel du verdict.

 

 

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