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Petites et moyennes entreprises : le ministère des Finances lance des incubateurs pour les startups

Annoncé dans le dernier Budget, un plan d’incubateurs pour startups sera rendu public dans les jours à venir. C’est du moins ce qu’on affirme à l’Hôtel du gouvernement.

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Les incubateurs pour les Petites et moyennes entreprises seront lancés cette semaine. Le ministère des Finances débloquera les fonds pour lancer le projet qui permettra aux startups de former une masse critique dans le but d’attirer des clients étrangers. Ce projet est le produit du Mauritius Research Council (MRC) et du ministère des Finances.

La National Small and Medium Enterprise Incubator Scheme (NSIS) vise à booster les entreprises qui se lancent dans des secteurs novateurs. Selon une source proche du projet, le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) est grandement favorisé. La source souligne que Maurice fait face à un grave problème de marché pour les développeurs d’applications mobiles. « Le marché africain est à la recherche de ce type de talents mais il faut que ces développeurs respectent les normes requises», explique notre interlocuteur. Les incubateurs permettront aux initiateurs de projets de se développer car ils recevront la formation, l’aide logistique et le financement nécessaires. Ce projet vise surtout à soutenir les startups et à booster ceux qui peinent à décoller. D’ailleurs, le NSIS s’appuiera sur les plans de financement existants à la Maubank et à la Development Bank of Mauritius.

L’autre aspect du NSIS, c’est qu’il servira de tremplin vers le label French Tech. Ce label regroupe tous ceux qui travaillent pour les startups français. D’ailleurs, plusieurs branches ont vu le jour dans différent pays. « Des compagnies mauriciennes ont fait une demande pour y adhérer, mais il faut respecter les normes, et le NSIS leur permettra d’atteindre ce but », fait ressortir notre source. D’ailleurs, le gouvernement mise surtout sur le fait que beaucoup de compagnies en Côte-d’Ivoire et en Ouganda, entre autres, développent des plateformes pour le commerce en ligne de même que les applications mobiles. « C’est un marché potentiel et, en sus, le business outsourcing en Afrique ne cesse de s’épanouir.»

La phase d’incubation est de 18 mois et la phase d’accélération (boost), de six mois. Les startups devront respecter certains critères. Les incubateurs seront mis sur pied à travers un accord public/privé. Il comprendra aussi le parrainage par des entreprises qui possèdent une certaine expérience. Les incubateurs offriront des facilités comme le service administratif, l’espace, les conseils, la connexion avec d’autres entreprises et le soutien technique, etc. C’est un comité dirigé par l’adjoint du Secrétaire financier qui donnera son aval pour qu’un incubateur entre en opération.

Ce comité comprend un représentant du Bureau du Premier ministre, un délégué du ministère des Finances, des représentants du ministère des Tic, du ministère des Coopératives, de Business Mauritius, du Board of Investment et du Mauritius Research Council. Le comité a aussi la capacité de coopter un membre qui possède de l’expérience dans les domaines nécessaires. 

La date exacte du lancement n’est pas encore connue. Ce qui est sûr, c’est qu’un document élaborant sur les étapes et les normes à respecter a été émis par le MRC et le ministère des Finances.

 

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