Deux voisins de Petite-Rivière sont à couteaux tirés. La pomme de la discorde : l’eau de pluie qui s’accumule sur une dalle. « La loi, les règlements, la morale veulent qu’un voisin ne peut se permettre de déverser ses eaux de ruissellement dans la cour de son voisin ou sur la voie publique », martèle Nadia (prénom modifié). Cette mère de famille de Petite-Rivière n’en peut plus des brimades que lui fait subir son voisin.
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« Cette situation nous incommode beaucoup. Les eaux provenant de la dalle de sa maison tombent juste à l’entrée de notre cour. Imaginez notre peine quand il pleut… Impossible d’ouvrir ou de fermer le portail sans recevoir cette eau sur la tête. C’est vraiment injuste. Même si nous sommes en voiture, on n’y échappe pas : il faut bien descendre et ouvrir le portail », précise Nadia. « Quelle solution ? On ne peut tout de même pas garder un parapluie ou un imperméable dans la voiture. »
Multiples requêtes
Elle est d’autant plus remontée que ce voisin n’est nul autre que son beau-frère. « La tension est palpable à la maison, car il s’agit du frère de mon mari. Il subit la situation sans réagir. Mais nos enfants resteront-ils aussi zen ? », confie-t-elle.
Nadia souligne que son époux et elle ont multiplié les démarches auprès des autorités, sans succès. « On nous dit que c’est une affaire civile et que nous devons retenir les services d’un avoué pour loger une action en cour. Est-ce une solution raisonnable ? Faut-il aller devant un magistrat et dépenser de l’argent pour obliger mon voisin à installer un tuyau d’évacuation d’eau de pluie ? »
Elle raconte que dans le passé, ils ont dû dépenser Rs 100 000 en ayant recours à la justice pour obtenir le droit d’utiliser un passage pour entrer chez eux. « Là, au lieu de réagir ou de parlementer avec mon voisin pour lui faire entendre raison, on me demande de puiser encore dans ma poche. N’est-ce pas le rôle du conseil de district de faire respecter les règlements et les principes du bon voisinage ? »
La mère de famille relate que le 17 octobre, son époux et elle ont eu un énième rendez-vous avec un représentant du conseil de district, l’inspecteur du département Town & Planning. « L’officier n’était pas là. On nous a donc orientés vers une autre personne. Nous avons eu droit à la même rengaine : ‘Le conseil ne peut rien faire. Ce problème relève des tribunaux’. »
Xplik ou K a appelé la présidente du conseil de district de Rivière-Noire, Véronique Leu-Govind. Sa secrétaire nous a répondu que le conseil contactera la famille concernée pour trouver une solution.
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