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Pertes dans les champs : requête pour une assurance pour les planteurs de légumes

Les planteurs n’ont qu’une assistance de Rs 6 000 par superficie.

La Small Planters Association réclame une assurance pour les planteurs afin de couvrir leurs pertes encourues lors des calamités naturelles. Selon Kreepalloo Sunghoon, secrétaire et principal porte-parole de cette association, cette assurance doit les couvrir sur leurs productions et non sur la superficie. « Par exemple, si un planteur a assuré sa plantation pour Rs 100 000, il bénéficiera de cette somme, s’il a subi 100 % de dommages. Il touchera la moitié de cette somme, s’il a subi 50 % de pertes et ainsi de suite », explique-t-il.  

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Il laisse entendre que dans certains cas, tout le capital investi par des planteurs dans leurs champs a été emporté par les eaux pluviales. En moyenne, indique-t-il, un planteur investit au moins Rs 125 000 par arpent pour une plantation de pommes d’amour. « Malheureusement, ce sont des pertes qu’ils ne pourront jamais récupérer », fait-il ressortir.

Valeur du jour, les planteurs n’ont qu’une assistance de Rs 6 000 par superficie. Cette somme ne couvre pas les pertes subies lors des intempéries. Kreepalloo Sunghoon affirme avoir fait une demande auprès des autorités lors des exercices pré-budgétaires et elles n’ont pris aucune action. 

Concernant la production vivrière, il explique que 60 % des plantations ont été affectées. « Au 20 janvier dernier, quelque 3 000 arpents étaient sous production. 60 % de cette superficie a été affectée par les pluies diluviennes », indique-t-il. À l’heure actuelle, 1 000 à 1 200 arpents sont sous production en plein air. De ce fait, il appréhende une hausse des prix dans les jours à venir, surtout que la demande sera grande en raison du carême hindou. « Il se pourrait que la production soit trois fois moins que la demande », fait remarquer notre interlocuteur. 

Le porte-parole des planteurs regrette que suivant les grosses pluies, les prix des légumes aient pris l’ascenseur. Il pointe du doigt des marchands. «  Comment expliquez-vous que le giraumon se vend à Rs 40 le demi-kilo, alors que valeur du jour, il y a un stock pour au moins de deux mois », s’insurge-t-il.  Il aurait souhaité que l’Agricultural Marketing Board (AMB) achète tous ces stocks pour les vendre à moins cher sur le marché. Il déplore aussi le fait que des choux de mauvaise qualité se vendent à Rs 90 l’unité. Concernant la pomme d’amour, il fait remarquer qu’en ce moment, elle se vend à Rs 50 le demi-kilo. Toutefois, quand le stock sera épuisé, leur prix montera en flèche, car il y aura une importante baisse au niveau de la production. 

Soulignons que parmi les légumes qui ont été sévèrement affectés, on trouve le chou, la pomme d’amour et les légumes fins. «  Et on n’est qu’au début de la saison pluviale », rappelle-t-il.

 

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