La Prison Security Squad a effectué une fouille générale à la prison centrale, mardi. L’exercice fait suite à un appel téléphonique externe indiquant qu’un détenu était menacé.
Lors d’une perquisition des cellules effectuée mardi, les éléments de la Prison Security Squad ont découvert cinq téléphones portables dernier cri, six chargeurs, 23 armes tranchantes artisanales ainsi que des seringues dissimulées dans les murs des cellules ou enterrées dans les cours de la prison. Des témoins de la scène racontent que c’est la plus importante fouille effectuée à la prison depuis ces six derniers mois. Une centaine d’officiers de la PSS, une unité spécialisée dans les fouilles et dans l’escorte des détenus, ont été déployés dans le cadre de cette opération qui a duré plusieurs heures. L’escouade a perquisitionné chaque coin et recoin des cours, des cellules et des dortoirs de la prison centrale.
Les effectifs ont ainsi trouvé des téléphones portables, des batteries, des chargeurs, des seringues ainsi que des armes tranchantes fabriquées avec des clous et des morceaux de tôles récupérés à l’atelier de soudure de la prison. Les armes tranchantes artisanales, explique une source, étaient conçues pour être de véritables outils à tuer. Elles étaient aplaties et aiguisées à l’aide de pierres. Les détenus ont eu l’ingéniosité de camoufler ces armes dans des mouchoirs afin qu’elles passent inaperçues lors des fouilles. Selon nos recoupements, l’origine de cette fouille générale serait un appel téléphonique émanant de l’extérieur. Pour éviter tout dérapage, le département pénitencier a procédé à une fouille générale. Le détenu menacé sera, selon nos recoupements, transféré vers une autre prison dans le courant de la semaine.
La prison centrale comprend une centaine de prisonniers en détention préventive. Cela, après l’ouverture de la prison de Melrose en mars 2014 où le transfert des prisonniers s’est déroulé par groupe de 50. Sollicité pour une réaction le commissaire des prisons par intérim, Jaganaden Rungadoo, confirme les découvertes et se dit étonné de l’ingéniosité des détenus à fabriquer des armes tranchantes à l’aide de clous. Car, dit-il, ce n’est que dans l’atelier de la prison qu’on retrouvait de tels objets. Mais l’atelier a fermé ses portes depuis bientôt une année suivant l’ouverture de la prison de Melrose, en mars 2014. « Les fouilles sont courantes dans toutes les prisons du monde. Un tel exercice a pour but d’assurer la sécurité des détenus et des gardiens. L’exercice effectué dans le courant de la semaine révèle que les détenus ne se tournent pas les pouces en prison. Mais les officiers, à travers le service de renseignements des prisons, sont-là pour déjouer leurs plans », déclare le commissaire des prisons.
Les gardes chiourmes réclament un commissaire des prisons
La Prison Officers’ Association souhaite la nomination d’un commissaire des prisons. Le secrétaire de ce syndicat, Mungrah Hansen, est d’avis que le département des prisons ne peut fonctionner avec un commissaire par intérim pendant cinq longs mois. Par ailleurs, le syndicat conteste le fait que le PRB n’ait pas augmenté substantiellement les différentes allocations. Mungrah Hansen cite notamment les ‘work trade allowances’, ‘confinement allowance’, ‘rent allowance’ et ‘bank scheme allowance’. Ils condamnent aussi le fait que les gardes chiourmes ne perçoivent pas de ‘driving allowance’ et la ‘responsibility allowance’.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !