Perquisition de la SST : Doomila Devi Moheeputh réclame Rs 150 M à l’Etat

Après Akil Bissessur, c’est au tour de Doomila Devi Moheeputh d’avoir recours à la Cour suprême. Une plainte en réclamation a été déposée, le jeudi 27 juillet 2023, contre l’Etat, le Commissaire de police (CP), Anil Kumar Dip, et trois autres policiers. La compagne de Me Bissessur leur réclame conjointement Rs 150 millions de dommages pour fautes lourdes. L’affaire sera appelée le 7 septembre 2023. 

La plainte, rédigée par l’avouée Ayesha Jeewa, est dirigée contre l’Etat, le CP Anil Kumar Dip, le Deputy Commissioner of Police Heman Jangi, ancien No1 du Central Criminal Investigation Department (CCID), l’assistant surintendant de police (ASP) Ashik Jagai et la policière Jamac Foolchand. 

Doomila Devi Moheeputh est revenue sur la perquisition effectuée par la Special Striking Team (SST) à son domicile, à Palma, Quatre-Bornes, le 19 août 2022. Sa mère, âgée de 67 ans, et son compagnon y étaient présents. Suite à cette fouille, l’avocat et elle avaient été arrêtés. D’autre part, elle a fait état des vidéos intimes qui ont fuité sur les réseaux sociaux. Cela, alors que leurs téléphones portables étaient en possession de la police.

Pour la compagne de Me Bissessur, les actions de ces policiers étaient délibérées dans le but de porter atteinte à sa réputation. Pour elle, l’agonie, la détresse, le traumatisme émotionnel et le choc qu’elle a subis sont dévastateurs et perdureront. Doomila Devi Moheeputh soutient que les actions de la police constituent des fautes lourdes.