Jovanny Paris, habitant de Cap-Malheureux et âgé de 32 ans, travaille comme plaisancier depuis plus de huit ans. « J’ai égaré mon permis de navigation depuis environ un mois et depuis je ne peux plus exercer mon métier », explique le trentenaire.
Il ajoute qu’il s’est rendu le jour même à la National Coast Guard pour signaler la perte de sa licence. « Lorsque je me suis rendu au siège de la Tourism Authority pour obtenir un document provisoire afin d’opérer en attendant l’obtention de mon nouveau permis, on m’a informé que je ne pourrais obtenir un permis sans un certificat de moralité », dit-il. « J’ai également fait l’application pour obtenir un permis provisoire pour pouvoir opérer, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu et on me l’a également refusé. C’est mon gagne-pain et je dépends de cet emploi pour pouvoir subvenir aux besoins de ma famille », dit Jovanny.
Sollicitée, la directrice de la Tourism Authority, Khoudijah Maudarbocus-Boodoo, a expliqué que « selon les procédures et à la suite de la soumission du rapport de la commission d’enquête de Lam Shang Leen, il a été décidé qu’il sera impératif de présenter un certificat de moralité pour le renouvellement des permis et pour les nouvelles applications de permis de plaisanciers ou alors comme dans le cas du plaignant pour l’obtention d’un nouveau permis », soutient la directrice. « Nous ne sommes pas contre l’idée de lui remettre un nouveau permis, mais il lui faudra impérativement présenter un certificat de moralité. Il faut aussi préciser que les permis temporaires ne sont pas délivrés », conclut-elle.
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