En plus de la compagnie liée au ministre, Vikram Hurdoyal, un autre proche du gouvernement, en l'occurrence le fils du député Ivan Collendavelloo, envisage également de se lancer dans l'industrie des bateaux de plaisance.
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Irvin Collendavelloo, avocat de profession et fils du leader du Muvman Liberater (ML), Ivan Collendavelloo, envisage de se diversifier dans le secteur des bateaux de plaisance. Il a récemment soumis une demande à la Tourism Authority (TA), qui avait été relancée pour la première fois depuis 2016, entre le 3 juillet et le 14 juillet 2023. « J'ai soumis ma demande conformément aux procédures en vigueur. Ni mon père ni ma mère n'étaient informés de mon projet de me lancer dans cette nouvelle activité », a déclaré Irvin Collendavelloo au téléphone. Il a précisé avoir respecté toutes les exigences fixées par la direction de la TA, notamment la fourniture de documents tels que son Business Registration Number (BRN), son certificat de moralité, ainsi qu’un business plan détaillé.
Irvin Collendavelloo a ajoute que le 12 août dernier, il a reçu une lettre de la TA confirmant l'approbation de sa demande. Actuellement, il ne dispose pas encore de catamaran pour concrétiser son projet, mais il prévoit désormais de se consacrer à cette nouvelle initiative.
La récente réouverture de l'attribution de permis pour les bateaux de plaisance en 2023 provoque déjà des controverses. En 2016, l'ancien ministre du Tourisme, Xavier Luc Duval, avait gelé ce processus, invoquant une saturation du secteur. Il avait souligné que les activités commerciales liées aux bateaux de plaisance se déroulaient toute la journée, ce qui, selon les autorités, commençait à perturber les citoyens et présentait des risques pour le public.
En plus de la candidature du fils d'Ivan Collendavelloo, une entreprise qui a pour seul actionnaire le nouveau ministre de l'Agro-industrie, Vikram Hurdoyal, est sur le point d'obtenir trois permis pour opérer dans la région de Belle-Mare et de Trou-d'Eau-Douce. Cette entreprise, Ocean Tropical Fruits (OTO), fait l'objet de vives critiques. Plusieurs plaisanciers, dont les familles sont actives depuis de nombreuses années dans ce secteur et attendent depuis un certain temps une telle opportunité, se sentent lésés. Pour eux, le fait qu'OTO soit parmi les premiers à bénéficier de ces permis est un mauvais signe, car de nombreuses personnes dépendent largement de ce secteur pour gagner leur vie. Le service de communication du ministre Hurdoyal qui répond aux allégations de favoritisme dans cette affaire souligne que le ministre de l’Agro-industrie n’est plus le directeur de OTO depuis longtemps et n’est donc plus impliqué dans les prises de décision.
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