
La décision de repousser l’âge de la pension de vieillesse à 65 ans continue de susciter la controverse et s’invite désormais à l’Organisation des Nations unies (ONU).
Publicité
Le mouvement STOP (Sans Tous ou Pension), dirigé par Dave Kissoondoyal, portera le débat à Genève, devant le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations unies, réuni le 19 septembre prochain.
Au centre des préoccupations : l’impact social de cette réforme et l’absence de consultations préalables. Le gouvernement mauricien devra y apporter une réponse officielle.
Après sa grève de la faim, Dave Kissoondoyal a saisi six instances internationales pour contester la réforme : l’ONU, l’Organisation internationale du travail (OIT), le Comité onusien des droits économiques, sociaux et culturels, HelpAge International, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.
Ancien membre du MMM, il avait entamé sa grève de la faim début juillet pour protester contre le report progressif de l’âge d’éligibilité à la pension, de 60 à 65 ans, qu’il juge « injuste ». Il y a mis fin après dix jours, sur avis médical, tout en affirmant que son combat est loin d’être terminé.

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !