La Cour suprême a accordé une remise de deux ans à Yushdev Bahadoor. Cet enseignant, condamné à douze ans de prison pour des actes de pédophilie par la cour intermédiaire en 2012, ne purgera finalement que dix ans. Il a bénéficié de cette indulgence après que la procédure d’appel a dû être reprise, suite au décès d’un juge.
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L’avocat de Yushdev Bahadoor avait plaidé la démence en appel. Me Jacques Panglose avait indiqué « qu’il n’y a ni crime, ni délit, lorsque le prévenu était en état de démence ». Or, la Cour suprême a rejeté tous les points avancés sur cet aspect.
Yushdev Bahadoor avait été reconnu coupable d’abus sexuels sur un écolier; de sodomie sur un mineur et d’avoir pris des photos indécentes d’un élève de 12 ans. L’enseignant n’avait pas obtenu la liberté conditionnelle, en dépit de l’appel interjeté en Cour suprême.
Une des victimes, âgée de 16 ans, avait déclaré en cour intermédiaire qu’elle avait échoué aux examens du Certificate of Primary Education en 2005. Yushdev Bahadoor lui dispensait des cours particuliers gratuitement. L’adolescent avait raconté lors du procès que Yushdev Bahadoor avait abusé de lui et avait acheté son silence.
Yushdev Bahadoor avait écopé de deux peines de prison, de cinq ans et douze ans. Les juges ont statué que ces deux peines soient réduites de deux ans en raison du retard encouru dans la procédure d’appel.
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