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Pauvreté - Les Arunalem : «Nous vivons au jour le jour»

«Me wi nou pou sirmonte », chantait The Prophecy. Comme le souligne le chanteur du groupe, l’amour est plus fort que tout. C’est ce qui permet à Michel Arunalem, 44 ans, de tenir le coup face aux aléas de sa vie. Entre les dettes, le chômage et autres difficultés financières, le quadragénaire doit aussi composer avec l’alcoolisme de son épouse qu’il dit aimer éperdument. Michel est marié à Melissa, 30 ans, depuis plus de 10 ans. De cette union est né un fils, âgé de 9 ans.

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Le couple ne dispose pas de revenus réguliers. Il parvient difficilement à joindre les deux bouts. L’époux effectue de petits boulots, quand il en a, de maçonnerie, de jardinage, entre autres, afin de faire bouillir la marmite. L’épouse, elle, a sombré dans l’alcool il y a deux ans et serait « difficile à gérer » lorsqu’elle a un coup dans le nez, indique Michel. Toutefois, par amour de sa femme, le quadragénaire tente de la soutenir malgré tout.

« Je fais de mon mieux pour l’épauler. Je me sens coupable et responsable de cette dégradation, parce que ma femme est tombée dans la dépression et l’alcoolisme à cause de nos difficultés financières. Je l’aime, peu importe ce que les autres pensent d’elle, Melissa a toujours été présente pour moi dans les moments difficiles. Elle tente de noyer nos malheurs dans l’alcool bien que je lui aie expliqué que ce n’était pas une solution. Mon fils aussi la soutient. »

Depuis deux ans, la situation des Arunalem s’est détériorée. « Nous menions pourtant une vie stable avant. J’étais foreman sur un chantier et je gagnais bien ma vie. Toutefois, pensant que l’herbe était plus verte ailleurs, je me suis rendu en Italie, rêvant d’y faire venir ma famille, une fois que je serais stabilisé. » La réalité sera tout autre au pays de Dante.

« Il est très difficile de trouver du boulot en Italie. Le travail au noir était très mal rémunéré et j’ai été traité comme un esclave moderne. Je n’ai fait aucun progrès durant les deux ans passés en Italie et j’ai décidé de rentrer. » Michel se retrouve ainsi avec des dettes contractées pour financer son départ. Qui plus est, il éprouve des difficultés à se trouver un travail stable et jongle avec des petits boulots au jour le jour.

Aujourd’hui, le couple se retrouve avec trois mois de loyers impayés. Leur propriétaire menace d’expulser la famille. Pour survivre, Michel pêche du poisson dans Rivière-des Anguilles toute proche. « Mon fils manque de matériel scolaire. J’achète des provisions à crédit dans une boutique et, à chaque fois que je réalise des petits boulots, je paie mes dettes. Même mon fils prend ses gâteaux à crédit et les partage avec ses amis de la cité. Je préfère payer plutôt que de le voir voler…»

C’est pour sortir de ce cycle infernal que Michel Arunalem s’est résolu à solliciter la rédaction d’Xplik ou K et de lancer un appel à la générosité du public.

Si vous voulez offrir des vivres, du matériel scolaire ou autres à cette famille, contactez Kim Mungly de l’ONG Medcare Academy sur le 57 80 41 22 ou la rédaction du Defimedia group sur le 207 06 66.

 

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