Paul Bérenger traite Xavier Duval et Roshi Bhadain de «clowns»

Paul Bérenger rejette l’invitation lancée par Xavier-Luc Duval aux leaders des partis de l’opposition à siéger au Front Bench de l’opposition. Il affirme qu’il ne s’associera pas à Xavier-Luc Duval et à Roshi Bhadain en les qualifiant de « clowns parlementaires » sur ce Front Bench. C'était lors d’une conférence de presse à la mi-journée ce samedi 4 février.

« Nous avons dit qu’une coordination entre les partis [de l’opposition] au Parlement est inévitable. Mais la simagrée de Xavier-Luc Duval et de Roshi Bhadain est dégoûtante.  Le Front Bench de l’opposition n’existe même pas. C’est la Speaker de l’Assemblée nationale qui décide où les députés de l’opposition doivent s’asseoir [au Parlement] », a déclaré Paul Bérenger.

La réaction de Paul Bérenger intervient au lendemain de l’invitation faite par le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, aux leaders des partis de l’opposition à venir siéger au Front Bench.

L’ex-ministre des Services financiers, Roshi Badhain, qui vient de lancer son parti politique, le Reform Party, fera partie de ce Front Bench de l’opposition, avait annoncé Xavier-Luc Duval, qui était présent vendredi soir lors du premier rassemblement politique du Reform Party au Royal Garden à Beau-Bassin.

Mais pour Paul Bérenger, c’est « du n’importe quoi ». S’il est d’accord pour une coordination entre les partis de l’opposition au Parlement, il affirme en revanche que « mo pas pou gagne zafer arr sa bann biblots parlementaires la ».

Paul Bérenger estime que Xavier-Luc Duval est en train de « paniquer ». « Li pena souffle pou pose PNQ (Private Notice Question). Il est allé chercher du secours auprès de Roshi Bhadain. Ils ont décidé de partager la PNQ. C’est comme s’ils sont devenus propriétaires de la PNQ. Deux clowns ! », a-t-il lancé.

Commentant les relations entre le MMM et le Mouvement Patriotique (MP), Paul Bérenger affirme que « ena enn nostalgie », mais « nou pas blier trahison Ganoo ek Ramano dans no. 14 ek 18 ».

Paul Bérenger trouve aussi « inacceptable » qu’aucune mention n’ait été faite dans le Governement Gazette sur les responsabilités de sir Anerood Jugnauth en sa capacité de ministre Mentor et de la Défense.

« On ne sait toujours pas s’il est responsable des Chagos et de l’île Tromelin. C’est révoltant », a martelé Paul Bérenger.