Évoquant les comporte-ments de Ravi Rutnah, Kalyan Tarolah, Sudhir Sesungkur, Bashir Jahangeer et Showkutally Soodhun, Paul Bérenger considère que la situation est « sans précédent » au Parlement. « Chacun, à sa façon, fait honte au Parlement, dont les travaux reprendront dans moins de trois semaines », a-t-il rappelé.
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« Rutnah a démissionné du Gender Causus, mais nous veillerons à ce qu’aucun poste de responsabilité ne lui soit offert. Tarolah est une honte avec des dépositions contre lui, jour après jour. Il a complètement disparu et garde un silence plus que coupable. Sesungkur, qui a perdu la moitié de son ministère, ne devrait pas rester ministre après les accusations portées contre lui. C’est très vilain qu’il ait essayé d’utiliser son poste de ministre. Il aurait dû avoir la décence de step down en attendant que l’enquête soit bouclée. Le precautionary measure déposé par Jahangeer est plus que suspect. Et pour couronner le tout, Soodhun est poursuivi au criminel. Et Pravind Jugnauth ne voit toujours aucune raison pour qu’il démissionne », s’est indigné Paul Bérenger.
Maroc Leaks
Concernant la lettre publiée par Maroc Leaks sur Arvin Boolell, à l’effet que l’ancien ministre des Affaires étrangères aurait sollicité un financement pour sa campagne électorale en 2014, le leader du MMM estime que la fuite ne vient pas de Maurice, mais probablement du Maroc ou de l’Algérie. « Le diplomate (marocain, NdlR) n’a aucune crédibilité, mais je suis étonné de la défense d’Arvin Boolell, qui dit qu’il n’a rien reçu, alors que la question porte sur sa demande de financement... Mais le timing est certes intrigant, du fait qu’il soit candidat à l’élection partielle », a-t-il ajouté.
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