Paul Bérenger remet une nouvelle fois sur la table la question du leader de l'opposition

A cinq semaines de la rentrée parlementaire, le leader du MMM dénonce ce qu'il appelle le flou qui plane au niveau de l'opposition.

Face à la presse ce samedi 17 février, Paul Bérenger est revenu sur le poste de leader de l'opposition. Il a une nouvelle fois déclaré que la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim peut consulter les partis de l'opposition afin de désigner celui qui est «le plus accepté» pour occuper le poste de leader de l'opposition. 

Selon Paul Bérenger, sa requête est fondée sur des provisions légales, soit l'article 73 de la Constitution,  stipulant que la présidente de la République nomme après consultations avec les tous les partis de l'opposition (dans ce cas le PMSD, le MMM, le PTr, le MP et le député indépendant, Kavi Ramano), celui qui fait l'unanimité pour diriger l'opposition parlementaire.

Est-ce une stratégie pour pousser Arvin Boolell comme leader de l'opposition ? Non, a répondu Paul Bérenger, qui explique que les évènements survenus dans le cadre de l'élection partielle au no 18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes) exigent que des consultations aient lieu. Il affirme qu'Arvin Boolell a été certes élu à ce scrutin avec une majorité écrasante, mais qu'il ne faut pas oublier que le candidat du PMSD n'a pas franchi le seuil de 10 % des votes dans une circonscription où Xavier-Luc Duval, leader du PMSD et de l'opposition, a été élu aux législatives de 2014.