Paul Bérenger a abordé plusieurs aspects en vue des prochaines élections générales, lors d’une conférence de presse, vendredi. Il réclame qu’un Select Committee soit mis sur pied après les prochaines élections générales pour décider d’une réforme électorale. Il accuse Pravind Jugnauth « d’utiliser la partielle à Piton/Rivière-du-Rempart pour repousser les élections générales pour 2020 ».
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Le leader du MMM a tenu à contredire le Premier ministre qui a déclaré au Parlement, mardi, que la réforme électorale était « still alive ». « Pour nous, cette pseudo-réforme is dead », a martelé le leader du MMM. Selon lui, les points fondamentaux de différence entre le MMM et ce qu’a proposé le MSM sont « trop importants. »
Il faudrait également, dit-il, étudier la possibilité de redessiner les délimitations, le nombre de circonscriptions, ainsi que le nombre de députés.
Concernant la partielle, Paul Bérenger estime que « la dissolution automatique du Parlement le 22 décembre prochain la rend inutile. » Concernant la participation du MMM à cette partielle, il a expliqué qu’aucune décision finale n’avait été prise, même si le parti ne voit pas l’intérêt d’y participer.
Pour lui, en l’absence d’une réforme électorale, le Premier ministre devrait proposer un mini-amendement constitutionnel, comme en 2014, pour qu’aucun candidat ne soit contraint de décliner son appartenance ethnique aux élections générales. « C’est dans l’intérêt du pays que Pravind Jugnauth rassure la population qu’il y aura un tel amendement avant les prochaines élections », ajoute-t-il.
Concernant le rapport que l’Electoral Boundaries Commission (EBC) doit soumettre cette année, il estime qu’il est temps que soit respectée « la clause de la Constitution réclamant le même nombre d’électeurs dans chaque circonscription ».
Selon lui la Commission peut proposer des amendements profonds.
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