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Paul Bérenger : «Il faut remplacer l’Ombudsman par un Public Protector»

Paul Bérenger et l'état-major MMM en conférence de presse samedi matin 9 avril [Photo Didier Hortense]
Le leader de l’Opposition et MMM Paul Bérenger, en conférence de presse samedi 9 avril, a passé en revue les sujets d’actualité ; proposant ainsi que l’Ombudsman soit remplacé par un Public Protector. La création du poste de Public Protector, calqué sur le modèle sud-africain, pour remplacer l’Ombudsman, propose Paul Bérenger. Paul Bérenger explique que le Public Protector est un poste constitutionnel. Il est investi de pouvoirs et peut enquêter sur les abus des fonds publics, ajoute-t-il ; rappelant que l’Ombudsman à l’île Maurice n’est pas investi de pouvoirs. « L’Ombudsman n’est pas investi de pouvoirs. En 1994, à la fin de l’Apartheid, une Public Protector Act a été votée en Afrique du Sud. Le [Public Protector] est un poste constitutionnel. Il dispose de beaucoup de pouvoirs. Il peut enquêter sur les abus des fonds publics. Bien sûr, beaucoup dépendra de la personnalité qui assume ce poste », précise Paul Bérenger.

Icac

Le MMM, rappelle Paul Bérenger, avait demandé d’amender la Prevention of Corruption Act (PoCA) « pour redonner son indépendance à l’Independent Commission against Corruption (Icac) » : « Il faut une nouvelle Declaration of Assets Act afin que tous les députés déclarent leurs actifs et passifs. On saura alors si des ministres ont contracté des emprunts. » Paul Bérenger affirme que « nous voulons que l’Icac ait une vraie indépendance » : « Il faut que son directeur soit nommé par l’Appointment Committee. » Il estime que le directeur de l’Icac doit être nommé après consultations entre le président de la République, le Premier ministre et le leader de l’Opposition, comme cela se faisait auparavant.

Financement des partis politiques : « pas de problème »

Paul Bérenger commente aussi le rapport déposé à l’Assemblée nationale par le Deputy Prime Minister Xavier-Luc Duval, qui a présidé un comité interministériel devant se pencher sur le financement des partis politiques. « Je n’ai pas de gros problèmes là-dessus. Nous n’objectons pas qu’un parti politique obtienne 10 % de remboursement [des dépenses encourues lors de la campagne électorale]. Mais ce n’est pas clair comment se fera ce remboursement », estime Paul Bérenger.

1er-Mai : journée de réflexion

Paul Bérenger indique que le comité central MMM a décidé lors d’une réunion spéciale de tenir une journée de réflexion le 1er mai sur le rapport du « task force » mis en place pour changer la constitution du parti : « Nous verrons les retombées de cette journée. » L’actualité politique sera aussi passée en revu lors de cette journée de réflexion. « SAJ termine sa carrière dans la honte » Le Premier ministre sir Anerood Jugnauth, selon Paul Bérenger, a perdu « toute crédibilité » en commentant les cas de l’ex-ministre de l’Environnement Raj Dayal, du ministre des Affaires étrangères Vishnu Lutcheemanraidoo et du PPS Thierry Henry : « Sir Anerood Jugnauth termine sa carrière dans la honte. » Pour Paul Bérenger, c’est sans précédent qu’un Premier ministre apporte un démenti à certaines affirmations contenues dans un affidavit juré par un de ses ministres : « C’est honteux ! » Paul Bérenger déclare une nouvelle fois que le Premier ministre a peur de la tenue d’une élection partielle au no 7 [Rivière-du-Rempart-Piton]. Pour le leader de l’Opposition et du MMM, c’est « dramatik seki pe ariv Moris ».
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