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Paul Bérenger : «Ce qui choque, c’est la brutalité»

Lors d’une conférence de presse de l’Alliance de l’avenir, vendredi à l’hôtel Suffren, Port-Louis, Paul Bérenger est revenu sur les incidents qui ont marqué la soirée de jeudi au Parlement. Dans la « lunchroom », le ministre Bobby Hurreeram et d’autres élus de la majorité, ont failli en venir aux mains avec le député travailliste Shakeel Mohamed avec en toile de fond une plaisanterie sur Betamax.

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« Ce qui choque est la brutalité, la menace de violence physique du soi-disant ministre Hurreeram. Puis, c’est révoltant qu’il a le toupet de parler de l’opposition en général quand il commente l’affaire après. C’est inacceptable », a ajouté le leader du Mouvement militant mauricien.

Il estime qu’il n’était pas nécessaire d’avoir recours à l’intervention du Directeur des Poursuites Publiques dans cette affaire et qu’elle aurait dû être réglée au Parlement même.

Paul Bérenger a également commenté l’affaire Betamax. « Le leader de l'opposition a demandé une " full-fledged Commission of inquiry". Nous sommes totalement d’accord avec lui. Et tout comme Xavier-Luc Duval a dit, nous ne voulons pas d’une commission d’enquête bidon. Elle doit être présidée par un juge en service ».

Pour Paul Bérenger, il est primordial de situer les responsabilités dans cette affaire. La State Trading Corporation (STC) a été condamnée à verser environ Rs 5,7 milliards en dommages et intérêts à Betamax.

Pour sa part, le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, a donné les détails de son implication dans l’annulation abrupte du contrat entre la STC et Betamax début 2015 alors qu’il était Premier ministre adjoint et ministre du Tourisme. Il affirme avoir à l’époque averti le gouvernement des risques. « Il est regrettable que nous devons payer autant d’argent. J’aurais préféré que nous remportions l’affaire », dit-il.

Nando Bodha a commenté, pour sa part, les chiffres du chômage et reproche au ministre des Finances, Renganaden Padayachy, d’induire la population en erreur lorsqu’il affirme que le taux de chômage est de moins de 10% de la population active. Pour Nando Bodha, clairement le chiffre est de plus de 100 000 personnes sans emploi quand on y inclut les travailleurs indépendants en chômage forcé, le nombre d’emplois disponibles qui ont diminué, entre autres.

« Clairement le ministre manipule les chiffres. Nous sommes très inquiets de ce qui adviendra lorsque le Wage Assistance Scheme et le Self Employed Assistance Scheme avec en plus le coût de la vie qui augmente », ajoute Nando Bodha. 

 

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