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Patrick Assirvaden : «Il faut redonner au PTr la place qu’il avait après les élections de 2019»

Patrick Assirvaden, président des Rouges.

Le Parti travailliste est la locomotive. C’est ce qu’a affirmé son président Patrick Assirvaden. Il était l’invité d’Anoop Dhookeeya et de Prem Sewpaul dans l’émission Au Cœur de l’Info, sur Radio Plus, le mercredi 12 janvier.

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Il a été question des priorités du PTr. Selon Patrick Assirvaden, la priorité, c’est de faire partir le gouvernement et rallier l’opposition derrière les rouges. « La seule personne qui puisse faire partir  le MSM du pouvoir, c’est le Dr Navin Ramgoolam », dit-il. « Le parti compte des gens d’expérience et des jeunes. Ce mélange, en sus d’un programme de rupture, apportera une stabilité dans un gouvernement », estime-t-il.

Il est plus qu’impossible d’avoir une alliance avec « ce MSM ». Patrick Assirvaden est catégorique, aucun rapprochement n’est prévu avec le parti au pouvoir. Pour lui, la priorité, c’est de faire partir le MSM du pouvoir. « Penser qu’il y a des possibilités d’alliance est « de la pure fiction… Le Dr Ramgoolam, le bureau politique et le parti parlent d’une même voix ». 

Après les élections de 2019, Navin Ramgoolam avait rencontré Paul Bérenger et Xavier-Luc Duval pour réunir l’opposition. Il y a eu des divergences portant sur le poste de leader de l’opposition, et celui de Premier ministre, entre autres. « Mais c’est du passé… Il faut redonner au PTr la place qu’il avait après les élections de 2019 : les poste de Leader de l’opposition et de Whip aussi. Puis, si unité il y a , on pourra alors négocier », fait comprendre le président du PTr.

Patrick Assirvaden est revenu sur des articles de presse parlant des partages de postes et la distribution des tickets dans une alliance regroupant les partis de l’opposition. Selon lui, il n’y a aucun accord en ce sens entre la plateforme de l’Espoir et le PTr. Pour les Rouges, « l’urgence aujourd’hui, c’est de délivrer le pays. Nous sommes déjà unis et convergeons au Parlement », explique l’élu rouge. 

Il dira qu’une alliance se fera autour d’une table avec un accord que le leader du PTr soit présenté comme Premier ministre. « Il faut se rallier derrière le PTr… Le Dr Ramgoolam doit être présenté comme le Premier ministre de la transition… Il devra passer la barre et il le fera, mais aux prochaines élections, il faudra qu’il soit le Premier ministre de la transition… Comme SAJ l’a été en 2014 ». 

Parlant des ambitions de Nando Bodha de devenir Premier ministre, Patrick Assirvaden affirme qu’il doit se donner les moyens de ses ambitions et qu’il faut pouvoir attirer la masse, avoir un ancrage électoral et l’artillerie.

Quant à une participation aux élections municipales, Patrick Assirvaden confie qu’il faut voir avant si elles vont se tenir. « Si Pravind Jugnauth a le courage », dit-il. « (…) Si les circonstances poussent le PTr à prendre une décision, il faudra le faire et assumer », dit-t-il, tout en souhaitant « l’unité ».

Il est aussi revenu sur la demande rejetée en cour de l’Integrity Reporting Services Agency contre le Dr Navin Ramgoolam. Pour Patrick Assirvaden, les Rs 220 millions sont des per diem et des  dons de la part des sponsors. « Ce sont les trésors de guerre du PTr. Rien de sale rien de méchant » assure Patrick Assirvaden.

 

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