Patricia Yue n’est pas une maman comme les autres. Cela fait près de 15 ans qu’elle oeuvre est à Terre de Paix, à Albion. Reportage sur son cheminement et sa dévotion pour son métier.
« Chaque jour est un nouveau défi depuis que je suis ici, et chaque journée est différente. Je suis d’avis que si l’on veut apporter un vrai changement, il faut être dévouée et ne pas faire les choses à moitié. »
Elle vit sa passion pour le social. À 41 ans, Patricia Yue est une femme d’action. L’assistante directrice de l’association est maman dans la vraie vie et aux petits soins auprès des pensionnaires de Terre de Paix. Son engagement dans le social a débuté avec le scoutisme.
[blockquote]« À 16 ans, j’étais chef scout, cela m’amusait de partager les valeurs avec les plus jeunes », dit-elle.[/blockquote]
Après ses études secondaires, elle fait son entrée dans le monde du travail. Elle choisira le graphisme. « Après deux ans, j’ai intégré l’université de Maurice et fait mon degré à temps partiel en Social Work. C’était ma voie, j’étais parmi les premiers universitaires à suivre ce cours qui m’a appris les rouages du métier », raconte-t-elle. « Lorsque je crois en quelque chose, je me donne corps et âme », ajoute-t-elle.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"18153","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-30896","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Patricia Yue "}}]] Comme une mère, Patricia Yue est présente pour les pensionnaires de l’ONG.<
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La travailleuse sociale a vécu sa première expérience dans le social en travaillant comme Youth Officer au ministère de la Jeunesse et des Sports. « J’étais basée à Résidences Kennedy. C’est ainsi que j’ai commencé à être davantage sur le terrain. J’ai appris surtout que lorsqu’on respecte les gens, ils nous respectent aussi ». La jeune femme prend alors conscience qu’elle est prête à donner beaucoup plus.
Comme dirigée vers sa destinée, elle postule pour un poste de Sponsorship Coordinator à Terre de Paix. « J’ai très vite compris, après avoir pris ce poste, que ce n’est pas sans raison qu’on m’avait recrutée ». Elle s’est vite adaptée et remplissait plusieurs fonctions, avant d’être nommée assistante-directrice.
« Chaque jour est un nouveau défi depuis que je suis ici, et chaque journée est différente. Je suis d’avis que si l’on veut apporter un vrai changement, il faut être dévouée et ne pas faire les choses à moitié ». Elle précise que, selon elle, le social consiste à mettre plus l’accent sur l’individu et sur le respect de l’autre. « C’est devenu une partie de moi ».
Sa rencontre avec les pensionnaires fut, dit-elle, une étape marquante dans sa vie : « Ces enfants ont un vécu assez lourd. Avec eux, il n’y a pas besoin de faire de grand discours. C’est surtout savoir leur donner de l’importance. J’ai compris que tout est dans l’approche. Il faut être un peu enseignante, un peu pédagogue, mais aussi un peu psychologue. Surtout, il faut les traiter comme des êtres à part entière, sans les prendre de haut et en toute simplicité. »
Pour elle, le métier de travailleuse sociale ne se limite pas aux horaires de bureau. C’est un travail continu pour l’assistante-directrice qui explique qu’elle s’attelle à renforcer les structures existantes.
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