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Passion pour la musique: Alexandre Joseph ou l’art du fluteboxing

Quand des notes de la flûte croisent les effets sonores du ‘beatboxing’, c’est tout l’art du ‘fluteboxing’ qui prend vie. Alexandre Joseph est le seul Mauricien qui pratique le fluteboxing. Rencontre avec ce jeune talent local découvert lors du festival Porlwi by Light. Conscient de son talent et de son originalité, il aurait pu être un simple adolescent de 18 ans qui joue de la flûte, mais, il a décidé de poursuivre sa passion pour la musique.
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/div> Il évolue au Conservatoire de musique Francois-Mitterrand depuis cinq années déjà. Sa passion : la flûte. Alexandre Joseph a souhaité sortir des sentiers battus pour faire découvrir au public mauricien une autre facette de cet instrument classique très populaire. Il y a deux ans, ce dernier découvre une vidéo de ‘fluteboxing’ sur YouTube. « Ce style de musique m’a intrigué, et je voulais essayer d’en pratiquer ». N’ayant personne pour lui apprendre, cet autodidacte a fait des recherches et a appris à la jouer à ses dépens. Il lui a fallu deux semaines pour trouver des vidéos avec des explications précises. Une bonne maîtrise et un meilleur savoir-faire du ‘beatboxing’ sont importants pour s’initier au ‘fluteboxing’. « J’ai ainsi appris à faire du beatboxing, tout en me basant sur des vidéos ». Il fait son apprentissage après quelques mois de pratique, et il commence à jouer des chansons au fluteboxing. « Une fois que j’étais à l’aise, tout un travail d’improvisation et de composition débute ». Il écrit des notes sur des partitions. J’ai appris la méthode d’écriture du beatboxing qui est assez complexe, que j’ai ensuite rattaché à des mélodies. « Alexandre Joseph est issu d’une famille, passionnée par la musique. « Mon frère joue de la batterie, mon père joue du piano, ma mère chante et mon grand-père également ».

Fusion musicale

Ses amis et ses proches étaient les premiers à découvrir ses talents de musicien. Au collège, de nombreux jeunes lui conseillaient de mettre en exergue ses talents. Il avait réalisé quelques compositions musicales et jouait souvent lors de ses études au collège Saint-Mary’s. « Lorsque j’ai appris qu’il y avait les auditions pour Porlwi by Light, j’ai voulu m’y lancer. J’avais déjà travaillé sur quelques compositions, mais le jour de l’audition, on m’a demandé ‘interpréter des notes musicales sur scène pendant trente minutes », raconte-t-il. Ainsi, le groupe AKY vit le jour avec Kan au didgeridoo et de Yogeshen au tabla. Le son atypique, produit par Alexandre, mélangé à la sonorité du didgeridoo et du tabla, créent une fusion musicale. « Musicalement, nous nous y sommes retrouvés alors que nous ne nous connaissions pas au début ». « Au fil du temps et avec la pratique, le flûtiste se rend compte qu’écrire des compositions le limitait à ses capacités. « J’avais besoin de cette liberté qu’offre l’improvisation. J’ai alors commencé à être plus libre dans mon style, je reprenais des compositions et les retravaillais à ma guise. L’idée était d’assurer que chaque morceau soit différent », relate-t-il. « J’ai vécu une expérience extraordinaire grâce à Porlwi by Light. J’ai côtoyé de nouveaux amis et j’ai pu partager ma passion avec d’autres musiciens. « Le petit prodige souhaiterait poursuivre ses études en architecture, mais ne compte pas lâcher la musique. « Elle fait partie de ma vie et de mon quotidien. Après le festival, j’ai eu des offres d’emploi, mais, je souhaite simplement vivre ma passion pour la musique ». Il continue ses cours au Conservatoire et compte promouvoir la culture musicale de l’île à travers son groupe AKY.
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