Interview

Pascal Viroleau, CEO de l’Association des îles Vanille : «Le but est de passer à 50 000 passagers de croisières en 2020»

Pascal Viroleau

Le concept des îles Vanille est vendeur à l’international et pour les croisières qui sont en plein essor. Dans cet entretien, Pascal Viroleau,  Chief Executive Officer de l’Association des îles Vanille, fait le bilan du regroupement des îles de l’océan Indien.

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Pour certains observateurs, le concept des îles Vanille est creux. Quel est votre avis ?
Le concept des îles Vanille est très loin d’être creux. L’association existe depuis 2012. Elle s’est tout d’abord focalisée sur la promotion de combinés inter-îles. Selon les sources officielles de Forwardkeys, les combinés dans l’océan Indien ont progressé de plus de 12 % entre 2014 et 2015 et de plus de 16 % entre 2015 et 2016. Les tendances sont donc très bonnes sur cet axe. Depuis 2014, nous concentrons nos actions sur les croisières. Nous sommes passés d’environ 14 000 passagers en 2014 à plus de 43 000 en 2017, avec un objectif de 50 000 en 2020. Là encore, les résultats sont très bons.

Tenant compte des différentes problématiques qui se posent dans ce secteur, dont le manque de notoriété à l’international, quels sont les défis à relever ?
L’objectif principal de l’action de l’Association des îles Vanille est le développement du segment de la croisière. Les actions de notoriété sont très chères et les retombées de ces investissements sont discutables. Nous investissons là où il est possible d’avoir des résultats concrets rapides. Les chiffres sont au rendez-vous. Même si la marque n’est pas connue à l’international, les bateaux sont remplis.

Quels sont les futurs projets des  îles Vanille ?
Nous continuons à investir dans le secteur de la croisière pour faire venir de nouvelles compagnies. Nous avons annoncé, il y a quelques semaines, la venue de Silversea puis du Ponant. Nous espérons annoncer l’arrivée d’une nouvelle compagnie dans les prochains mois.

Les partenaires sont aussi des concurrents. Comment se positionne Maurice dans ce rude marché ?
La question est justement de dépasser la simple concurrence pour offrir des produits (combinés, croisières) qui sont commercialisés en sus des existants. Il s’agit de trouver de nouvelles clientèles friandes de ce type de produits, tout en étendant la gamme pour en offrir l’accès à une clientèle plus large.

Combien de touristes a-t-on accueilli sous le concept îles Vanille ?
Pour ce qui est des combinés, dans lesquels nous n’investissons plus, le dernier chiffre, uniquement sur La Réunion/Maurice, est de 55 000 touristes en 2017. Pour les croisiéristes, plus de 43 000 passagers sont venus en 2017.

 

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