L’ancienne carte d’identité ne sera plus acceptée à partir de ce lundi. Ceux qui n’ont pas encore leur carte biométrique doivent se la procurer. Plus de 995 919 cartes ont été émises et 13 345 personnes n’ont pas récupéré la leur.
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Ça y est ! À partir de ce lundi, l’ancienne carte d’identité n’est plus valable. Les Mauriciens doivent être en possession de la nouvelle carte biométrique. Dimanche, les officiers chargés d’émettre la carte biométrique étaient au four et au moulin.
Durant le week-end, il y avait foule dans les deux centres de conversion, au bâtiment Emmanuel Anquetil, à Port-Louis et au bureau du NPF, à Rose-Hill. Les officiers ont dû travailler de 9 heures à 22 heures samedi et de 9 heures à 17 heures dimanche, afin que le plus de personnes possible puissent se procurer leur carte. Ceux qui n’ont pu le faire encore sont au nombre de 13 345.
Au bâtiment Emmanuel Anquetil, samedi, 600 personnes ont fait leur demande pour la nouvelle carte alors que le nombre était de 350 au bureau du NPF. Dimanche, 400 demandes ont été enregistrées à Port-Louis et presque 250 à Rose-Hill. Une panne d’électricité est survenue à Rose-Hill. Les personnes présentes ont exprimé leur mécontentement. La police a dû intervenir.
Me Erickson Mooneeapillay : «Un jour noir pour la démocratie»
Êtes-vous d’avis que la validité de l’ancienne carte d’identité aurait dû être prorogée ?
Tout État devrait tenir compte du fait qu’il y a une affaire en attente d’une délibération devant la justice : l’affaire Dulloo contre l’État.
Est-ce un délit si une personne ne possède pas la nouvelle carte d’identité ?
Oui. Elle risque cinq ans d’emprisonnement et une amende de Rs 100 000.
Et si une personne ne veut pas donner ses empreintes ?
Ce n’est pas un délit mais une obligation administrative. Sans empreintes, pas de carte d’identité… ce qui devient un délit !
Est-ce que c’est « game over » pour les contestataires ?
Certainement pas ! C’est un jour noir pour la démocratie et le respect des droits humains.
Me Neelkanth Dulloo
Sollicité pour une réaction, l’avocat Neelkanth Dulloo, qui est le troisième contestataire de la carte d’identité biométrique après Pravind Jugnauth et Maharajah Madhewoo, se dit confiant. « Je maintiendrai ma bataille. Je crois en mes convictions », souligne-t-il.
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