La plupart des partis de l’opposition confirment leur manque d’intérêt pour l’éventuelle élection partielle à Piton/Rivière-du-Rempart. Seul le Parti travailliste envisage de proposer un candidat et de mener campagne, même s’il est persuadé qu’il n’y aura pas de partielle.
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L’opposition dans son ensemble est d’accord pour dire que la partielle annoncée pour le 13 novembre dans la circonscription no 7 n’aura pas lieu. Pourtant, au niveau du Parti travailliste (PTr), on indique que ce parti présentera un candidat lors du Nomination Day fixé au 17 août et que le parti devrait faire campagne. Il y a peu de chances qu’un cador du parti soit aligné à cette occasion.
Officiellement, le PTr ne prend aucune position ferme. Son président, Patrick Assirvaden, explique que le parti tiendra une réunion pour « analyser cette situation. Nous annoncerons la position du parti concernant cette éventuelle élection partielle. »
Une deuxième source du parti explique que personne ne croit à la tenue de cette partielle. « Vu les dates choisies et le timing, c’est clair qu’il n’y aura pas de partielle, mais nous avons déjà un plan de campagne pour le numéro 7 et nous devrions aller de l’avant, même si le Parlement sera probablement dissous avant. »
Le scénario élimine l’option d’une candidature d’Anil Bachoo, qui n’avait montré que très peu d’intérêt. D’autres noms, dont celui de l’avocat Akil Bissessur ou celui d’un homme d’affaires influent dans l’immobilier, devraient circuler.
Navin Ramgoolam privilégie, lui, l’option de sang neuf, comme en 2003, où un Rajesh Jeetah avait enlevé une partielle dans cette circonscription. Il avait devancé Prakash Maunthrooa, de l’alliance MSM/MMM de quelque 2 600 voix.
Ailleurs, les positions sont bien plus tranchées. Xavier-Luc Duval, leader de l’opposition et du PMSD, assure qu’il ne faudra pas compter sur son parti : « En repoussant la tenue de cette partielle vers la date limite légale, c’est clair qu’elle n’aura pas lieu. Aucun électeur ne se rendra aux urnes pour élire un nouveau député pour trois semaines. C’est définitif, à ce stade, le PMSD ne déploiera pas ses efforts au no 7. »
Au MMM, cela fait des mois que Paul Bérenger assure qu’il est plus que probable que le parti fasse l’impasse. Ajay Gunness, l’actuel leader adjoint du parti, considère que ce serait « un gaspillage de fonds publics vu que le Parlement sera dissous un mois après. Logiquement, nous ne présenterons pas de candidat. » Toutefois, cette option doit encore être confirmée par les instances officielles du parti.
Chez les partis qui ne sont pas représentés au Parlement, on affiche toutefois l’incertitude. Ashok Subron, de Rezistans ek Alternativ, indique que « la question sera discutée au niveau de nos instances pour décider si nous serons présents ».
Quant à Roshi Bhadain du Reform Party, s’il ne donne pas d’indications concernant ses intentions, il soutient que « ce gouvernement impopulaire devra éviter une guerre dans une partielle et tenir les élections générales. »
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