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Partielle au No 18 : une campagne de proximité et de réseaux sociaux

Toutes les formations politiques sont sur le terrain depuis lundi. Le coup de départ officiel de la campagne électorale pour la partielle à Belle-Rose/Quatre-Bornes a sonné samedi, avec le dépôt de candidatures.

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Pendant un mois et demi, la circonscription Belle-Rose/ Quatre-Bornes vibrera au son de la campagne. La bataille ne se fera pas seulement sur le terrain, mais aussi sur les réseaux sociaux. Chaque grand parti a mis une équipe spécialisée pour convaincre les internautes du No 18 et d’ailleurs.

Chaque parti affûte sa stratégie. Le Parti travailliste  (PTr) a déployé, dans la circonscription, 150 personnes quasiment en permanence et une vingtaine d’autres pour se charger des réseaux sociaux. « Arvin Boolell a un calendrier de travail. Il est à plein temps sur le terrain, alors que Navin Ramgoolam rencontre des gens dans de petites réunions », explique Patrick Assirvaden, secrétaire général du parti. Les grands congrès seront au rendez-vous, mais les dates et les venues n’ont pas été fixées.

Le Mouvement militant mauricien (MMM), lui, tiendra quatre grands congrès : rue Ollier, La Source, Belle-Rose et un dernier rassemblement le 15 décembre. « Chaque école dispose d’un comité de campagne, et notre candidate Nita Juddoo sillonne la circonscription pour mener du porte-à-porte et animer des réunions », affirme Ajay Gunness, secrétaire général du MMM. Le leader mauve, Paul Bérenger se réserve pour les quatre grands congrès.

Fief de xld

Au PMSD, le leader Xavier-Luc Duval sera présent, car Belle-Rose/Quatre-Bornes est sa circonscription et son fief. Danesh Maraye reste au contact des électeurs, avec du porte-à-porte et de petites réunions. « Notre candidat est accessible et à l’écoute des votants. Nous aurons de grandes réunions, mais pas beaucoup. Chaque jour, il anime deux ou trois petites réunions et un porte-à-porte. Nous n’aurons pas beaucoup de banderoles et affiches par respect des citadins et de l’environnement. Nous ne voulons pas enlaidir Quatre-Bornes et Belle-Rose », souligne Aurore Perraud, directrice de campagne.

Au Mouvement Patriotique, on estime que la guerre des foules « ne sert à rien. Notre campagne est une campagne de proximité. Nous dialoguons avec les citoyens et allons à leur rencontre pour partager nos idées et leur permettre de faire connaissance avec Tania Diolle. Les réseaux sociaux ne sont pas à négliger. On a vu leur impact aux dernières élections et n ous avons une équipe dédiée à cela », avance Atma Bumma, le secrétaire-général.

Quant à Roshi Bhadain, son équipe et lui sillonnent la région depuis plus d’un mois. Outre l’impact visuel, le Reform Party compte beaucoup sur la présence de son leader sur les réseaux sociaux où il a une grosse influence.

 

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