Partielle au no 18 : réaction des candidats

L'exercice de dépôt de candidatures en marge de l'élection partielle au no 18 a eu lieu samedi 4 novembre au SSS Sodnac. Voici la réaction de quelques candidats :

Arvin Boolell : «La victoire du PTr sera un tsunami sur la scène politique»

« Toute la classe politique ne cesse de dire que la victoire du Parti Travailliste (PTr) est inévitable. Même si on est conscient qu’il ne faut rien prendre pour acquis, on est confiant d’une victoire. Cette élection offre un avant-goût de ce que sera le prochain gouvernement. L’électorat nous fera confiance. Le politologue Jocelyn Chan Low a raison de dire que la victoire du PTr sera un tsunami sur la scène politique. Mais l’essentiel est le pays en sorte gagnant. Il n’y aura aucune alliance. On créera de l’espace pour les jeunes. Il y aura une représentation équitable des femmes. On souhaite aussi que des personnes autrement capables fassent partie de l’équipe. On doit consolider la Constitution, revoir le système électoral et le financement des partis politiques. Jusqu’à présent, la campagne se déroule bien, même s’il y a des dérapages chez certains adversaires. »

Tania Diolle : «Sensibiliser les jeunes sur Facebook»

« On poursuivra notre campagne de sensibilisation auprès des jeunes sur Facebook et le porte-à-porte continuera. On songe aussi à organiser un événement pour lancer notre programme auprès des habitants de Quatre-Bornes. »

Jack Bizlall : «Que les gens prennent leurs responsabilités»

« Notre candidat sera élu. Que les gens prennent leurs responsabilités en venant voter et en cessant de dire que tous les candidats sont pareils. Mon parcours prouve que j’ai été constant dans ma lutte. Je me demande ce que les autres partis de l’opposition feront de plus que ce qu’ils ont accompli jusqu’ici. Un candidat du Mouvement 1er-Mai présentera au Parlement ce qu’il fait déjà sur le terrain. »

Kugan Parapen : «On appelle à un vote intelligent»

« On appelle à un vote intelligent. Les gens doivent prendre conscience du fait que le pays est au bord du précipice. Les partis politiques qui disent être des sauveurs de la République ont trahi la population et la jeunesse. Cette élection est, certes, une partielle, mais elle est importante pour l’avenir de Maurice. La façon dont les gens voteront déterminera ce que l’avenir réserve à la société. On a une équipe de jeunes. On mise sur la jeunesse. Nous ciblons aussi la génération des années’ 70, qui avait une vision qui n’a pas abouti. »

Roshi Bhadain : «On va vers la victoire»

« Une grande victoire nous attend. L’enjeu de cette élection est simple. On sait ce que le gouvernement veut faire de Quatre-Bornes. Il y aura de la charcuterie routière. Avec des rails sur les rues, la ville sera détruite et défigurée. C’est la raison pour laquelle j’ai remis ce vote entre les mains des Quatrebornais. Le gouvernement a choisi de ne pas aligner de candidat. Il n’a pas de volonté pour défendre ce qu’il fait. Nous avons constaté, lors du porte-à-porte, que les habitants ont déjà pris leur décision. Ce n’est pas la victoire de Roshi Bhadain, mais celle de Belle-Rose/Quatre-Bornes. Je ne sais pas d’où sortent les autres candidats. Ils sont venus uniquement dans le but de montrer la force de leur parti. On aura affaire à des dinosaures et à des dynasties avec eux. Après notre victoire, c’est toute l’île Maurice qui vibrera. Après 50 ans d’Indépendance, la population aura une autre option. On mènera une campagne dans le respect de nos adversaires. »

Dhanesh Maraye : «On veut en finir avec la corruption»

« Tout s’est passé dans l’ordre et le respect des institutions. Ce sont les valeurs fondamentales du Parti mauricien social démocrate (PMSD). On souhaite que notre campagne se fasse dans le respect des Quatrebornais et des autres candidats. Notre bataille est claire : on doit apporter davantage de méritocratie dans le pays. On veut en finir avec la corruption. On doit léguer le bon travail qu’on accomplit aux générations futures et ce, grâce à mon leader Xavier-Luc Duval, qui a déjà commencé un travail à Quatre-Bornes. »

Nita Juddoo : «C’est la dernière ligne droite»

« J’ai des gens qui ont beaucoup d’expérience avec moi. J’en suis fière. C’est la dernière ligne droite. J’espère que la campagne se poursuivra dans le calme et le respect des adversaires, comme cela a été le cas jusqu’à présent. Notre équipe est en forme. Le travail se poursuit. Je suis reconnaissante de la confiance que m’accordent les militants. »