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Partielle au no 18 : l’idée d’un candidat unique PMSD/PTr/MP contemplée

L’idée qu’il y ait un candidat unique de l’opposition à l’élection partielle au no 18 semble totalement exclue. Mais la possibilité que plusieurs composantes de l’opposition présentent un seul candidat n’est pas à écarter.

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Le sujet est matière à réflexion au sein du Parti mauricien social-démocrate (PMSD), du Parti travailliste (PTr) et du Mouvement patriotique (MP). Des sources précisent toutefois qu’on n’en est pas encore au stade de discussions entre les leaders de ces partis politiques. « Des émissaires s’activent de part et d’autre. Nous en sommes au stade du déblayage du terrain », confie l’une d’elles. « Mais la partie n’est pas gagnée d’avance. »

Le 10 juillet, Kavi Ramano, qui siège en député indépendant au sein de l’Assemblée nationale, avait émis le souhait qu’il y ait une opposition unie pour ce scrutin. Une position également adoptée par Arvin Boolell, désigné candidat du PTr, et par le leader de l’opposition Xavier-Luc Duval. Sauf que depuis, le PMSD a choisi d’aligner Dhanesh Maraye à l’élection partielle au no 18.

Ce candidat unique s’opposerait ainsi à Roshi Bhadain, qui a démissionné le 23 juin, et à Nita Juddoo. Cette dernière a été choisie le 3 juillet par le bureau politique du MMM pour être la candidate mauve à ce scrutin.

Le sujet a été une nouvelle fois abordé dimanche, lors du congrès marquant les 35 ans de députation d’Alan Ganoo, président du MP. Atma Bumma, secrétaire-général du parti, salue la présence d’Arvin Boolell, représentant du PTr, de Robert Pallamy, président du PMSD, et de Kavi Ramano.

Il déplore néanmoins l’absence du MMM. « Cela donne une indication des choix politiques futurs. Dimanche, j’ai lancé un appel pour qu’il y ait un seul candidat de l’opposition. Mais le MMM a choisi son camp. J’ai souhaité une plateforme commune qui travaille sur la vision et la stratégie politique et qui œuvre pour avoir l’adhésion populaire. J’ai réclamé une plateforme qui démarrerait le travail, en amont, avec les élections générales en ligne de mire », a déclaré Atma Bumma.

Le Mouvement socialiste militant n’a, lui, toujours pas donné d’indication s’il participera au scrutin dont la date reste à être fixée. La seule certitude à ce niveau : l’élection devra se tenir au plus tard le 18 février 2018, selon la loi.

En cas de démission d’un député, les dispositions de la Representation of People’s Act accordent un délai de 240 jours au gouvernement pour organiser une élection partielle.

Roshi Bhadain ayant démissionné le 23 juin, la présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim dispose de 55 à 60 jours pour déclarer son poste vacant. Ce qui nous amène au 22 août 2017. Les Writs of Election devront être émis dans un délai de 90 jours. Cela repousse la date au 20 novembre 2017.

 

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