Le porte-parole du gouvernement a évoqué, samedi, la prochaine élection partielle et d’autres sujets d’actualité. Il n’a pas manqué d’égratigner, au passage, les partis de l’opposition.
Un chapelet de reproches, de critiques et de dénonciation contre l’opposition parlementaire. C’est à quoi pourrait se résumer la conférence de presse d’étienne Sinatambou, tenue le samedi 1er juillet. Le porte-parole officiel du gouvernement devait, pour l’occasion, aborder la prochaine partielle dans la circonscription no 18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes), la convocation attendue de Raouf Gulbul devant la commission d’enquête sur la drogue, ou encore le comportement de l’opposition à l’Assemblée nationale.
Répondant, à l’heure des questions, sur la participation du gouvernement à la prochaine élection, le ministre de la Sécurité sociale et de l’Environnement a laissé planer le doute. « Nous attendons avec impatience ce que diront les différents partis de l’opposition les uns sur les autres », s’est-il contenté de déclarer. Et d’ajouter que le gouvernement dévoilera sa stratégie « en temps et lieu ». étienne Sinatambou a précisé que le gouvernement détenait les cartes maîtresses de ce scrutin.
Autre chapitre abordé, l’appel que compte faire le Directeur des poursuites publiques (DPP) au Privy Council, dans l’affaire MedPoint. étienne Sinatambou a affirmé qu’une telle initiative n’aura « aucune incidence » sur le mandat de Pravind Jugnauth en tant que Premier ministre. « Cet appel ne remet pas en question l’acquittement de Pravind Jugnauth », a-t-il fait comprendre.
Le ministre Sinatambou a, dans le même souffle, donné la réplique au leader du Mouvement militant mauricien (MMM). Paul Bérenger a lancé un appel aux partis de l’opposition pour réclamer la démission de Pravind Jugnauth. « Une telle décision est la prérogative du Premier ministre », a insisté étienne Sinatambou. Pour lui, le leader des mauves ferait mieux de fixer, une fois pour toutes, son choix sur le candidat qu’il compte aligner à Belle-Rose/Quatre-Bornes.
Commentant les incidents survenus vendredi après-midi à l’Assemblée nationale, étienne Sinatambou a comparé le comportement de Paul Bérenger à celui d’un « voyou ». « Il doit présenter des excuses », a-t-il déclaré.
Poursuivant, le porte-parole du gouvernement a déploré le fait que « l’hystérie et les divagations » de l’opposition relèguent au second plan le dernier budget présenté par Pravind Jugnauth.
Interrogé sur la convocation de l’avocat Raouf Gulbul devant la commission d’enquête sur la drogue suite aux récentes dénonciations faites à son encontre, étienne Sinatambou a tenu à faire ressortir qu’il ne s’agit là que d’allégations. « Je n’accorde pas de crédit à des dénonciations faites par un trafiquant de drogue », a-t-il avancé.
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