C’est la vie. Quand on est riche, jeune et en bonne santé, on est bien entouré. Mais, dès que ça ne va pas, il n'y a plus personne ! C’est le cas de Françoise, mourante, qui se retrouve abandonnée à elle-même.
Publicité
« Chacun son chemin, chacun son destin », dit la chanson. Dominique Marie Françoise Duportail, 52 ans, habitant Baie-du-Tombeau, est loin d’avoir eu une bonne destinée. Mais elle s’est toujours battue. Jusqu’à tout récemment. Aujourd’hui, clouée au lit par la maladie depuis quatre ans, elle confie que sa vie ne tient qu’à un fil. Elle souffre d’une tumeur. Elle est actuellement en phase terminale à 99.9 %.
Françoise attend la mort. Chaque soir, elle est persuadée que c’est sa dernière nuit sur terre. Ce qui est triste, c’est qu’elle vit ses dernières heures dans des conditions extrêmement difficiles. Elle est seule. Sans famille pour lui venir en aide, même de temps en temps. Ni son ex-mari, ni ses enfants ne sont à ses côtés en ces moments si pénibles.
Flashback sur son parcours de combattante. Françoise, mariée et séparée, est mère de trois enfants âgés respectivement de 21, 27 et 33 ans. Elle enseigne dans une école privée sur la propriété Mont-Désert Alma mais celle-ci ferme ses portes. Elle décide alors de vendre des fruits et des boulettes. Elle gagne sa vie tant bien que mal.
« Mes enfants sont partis »
En 2014, sa vie bascule à tout jamais. Victime d’une thrombose, Françoise subit une délicate intervention chirurgicale avec succès. Cependant, elle en garde des séquelles. Elle est paralysée du côté droit, du bras jusqu’au pied. « Quand je suis tombée malade, mes trois enfants ont décidé de partir chacun de leur côté. Ils ont leur vie, leurs occupations et leurs préoccupations, confie-t-elle. Seki mo konpran, seki zot finn ena la penn pou get mwa kondane dan enn fotey roulan… »
Je dois aussi acheter Rs 2 000 de médicaments qui ne sont pas disponibles à l’hôpital.
En 2015, les médecins lui diagnostiquent un cancer du colon. L’État prend en charge les frais de son opération à Chennai. Malgré cela, la santé de Françoise continue à se détériorer à travers d’autres complications. Elle développe deux tumeurs : l’une dans la tête et l’autre au pancréas, ce qui nécessitent de nouvelles interventions chirurgicales.
La vie est ce qu’il y a de plus précieux ! Françoise dit être plus consciente que jamais de cette vérité. « Sak zour kan mo al dormi, mo panse ki demin mo pa pou leve, tou dan la min Bondie, me mo pa souet personn pass par seki monn pase ek ankor pe pase ! »
Françoise a besoin d’aide. Elle touche une pension pour invalide de Rs 8 000, dont Rs 5 500 partent dans le loyer, sans oublier le salaire d’une personne qui s’occupe d’elle et ses factures d’eau et d’électricité. De plus, son propriétaire menace de l’expulser, car elle lui doit trois mois de loyer et de la priver d’électricité. « J’ai utilisé l’argent de la location pour m’acheter des couches qui coûtent Rs 4 000 par mois, explique-t-elle. Je dois me rendre quatre fois par mois à l’hôpital pour mes traitements et, à chaque fois, je dois payer Rs 500 pour le taxi. Je dois aussi acheter Rs 2 000 de médicaments qui ne sont pas disponibles à l’hôpital. Si mo pey loye, mo pa pou ena kass pou manze ek aste medikaman… »
Elle a besoin d’assistance. Ceux qui souhaitent l’aider peuvent la contacter directement sur le 5 9319935.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !