Agressée et dépouillée par deux individus, une enseignante a été directement confrontée à un suspect lors d’une parade d’identification. S’il ne s’agissait pas d’un de ses agresseurs, cette Quatrebornaise est, toutefois, choquée par la manière de faire de la police car « il en va de sa sécurité ».
Elle rendait visite à une collègue gravement malade, le mercredi 4 mai dernier, dans la région de Pointe-aux-Sables. Marguerite, enseignante de 42 ans, a été agressée par deux individus à moto. Ils lui ont dérobé sa chaîne en or et son sac à main qui contenait de l’argent, des cartes bancaires et des effets personnels. Elle a été projetée au sol. Cela s’est passé vers 16 heures, rue Kestrel. Elle regagnait l’arrêt d’autobus, a-t-elle relaté à l’antenne d’Xplik ou K lundi.
Elle a aussitôt porté plainte au poste de police de La Tour Koenig. Le samedi 21 mai dernier, elle a été invitée à participer à une parade d’identification. « Dans les locaux de la CID Sud, on m’a présenté le responsable de cette unité. Quelques minutes plus tard, il m’a demandé de le suivre dans une chambre où se trouvaient deux suspects. Li dir mwa ‘Madam, get enn kou si li mem sa. Heureusement, ce n’était pas l’un de mes agresseurs. J’ai été choquée par la manière de faire de la police. Je refuse de participer à ce genre d’exercice. Il en va de ma sécurité », dit-elle.
Comment se déroule une parade d’identification ? L’inspecteur Shiva Coothen a expliqué à l’antenne qu’il y a plusieurs façons d’identifier un suspect : une confrontation directe ; une parade d’identification en plein jour en alignant les suspects avec des volontaires ; l’identification des rues où le suspect accompagné d’un policier déambule dans une foule pour aider la victime à l’identifier ou encore le screen test dans le cas des mineurs et des victimes d’agression sexuelle.
« Cela se fait de façon très professionnelle. Cet exercice est effectué par un officier qui n’est pas lié directement à l’enquête. En principe, la victime ne sait pas que le suspect est déjà sur place. On est obligé de procéder de cette manière. Au préalable, on demande toujours à la victime si elle souhaite une confrontation directe. Je vais ouvrir une enquête pour savoir ce qui s’est passé dans le cas de cette dame », a déclaré l’inspecteur Coothen.
Après la diffusion de ce cas à l’antenne, un habitant de Pointe-aux-Sables a rendu visite à notre rédaction. Christophe K., 40 ans, déplore l’attitude de la police de La Tour Koenig. « La police patrouille rarement le quartier. Les agents ignorent même les noms des rues. Au lieu de demeurer en bas à Grande-Rivière, pourquoi ne quadrillent-ils pas nos quartiers ? »
Après la diffusion de ce cas à l’antenne, un habitant de Pointe-aux-Sables a rendu visite à notre rédaction. Christophe K., 40 ans, déplore l’attitude de la police de La Tour Koenig. « La police patrouille rarement le quartier. Les agents ignorent même les noms des rues. Au lieu de demeurer en bas à Grande-Rivière, pourquoi ne quadrillent-ils pas nos quartiers ? »
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