Pâques et confinement : chez la famille Bonne, la solidarité est le maître-mot en ce dimanche pascal

Malgré le confinement, ils ont mis les petits plats dans les grands. Non pas parce qu’ils ont reçu beaucoup d’invités, mais à travers de petits gestes de solidarité avec leurs voisins et des membres de la famille vivant dans le coin. 

Chez les Bonne, à Quatre-Bornes, cette solidarité était le maître-mot en ce 4 avril 2021, dimanche pascal. D’autant plus que cette fête est une nouvelle fois célébrée en plein confinement. Tessa Bonne a pris soin de garnir quelques sachets d’œufs de Pâques et d’autres petits gâteaux qu’elle offrira à ses voisins et proches qui sont dans les parages, tout en respectant les règles sanitaires. 

« La famille me manque beaucoup, je suis un peu triste», laisse toutefois échapper la jeune femme. 

Marylyn Ramiah, sœur de Linda Bonne, la mère de Tessa, était pour sa part au fourneau. Elle, qui habite tout près de sa sœur, est venue lui rendre une petite visite. Elle confie avoir préparé des « risottos aux sardines » que « nos parents préparaient jadis. Mais qui ne sont pas trop consommés ces jours-ci ». 

Avant de passer à table, Linda Bonne a remercié le Seigneur de lui avoir permis d'être en compagnie de quelques membres de la famille pour « partager un repas simple ». « En ces temps de confinement, nous avons une pensée spéciale pour ceux qui sont seuls en quarantaine. Ils n’ont personne autour d’eux », ajoute-t-elle. 

François Bonne, le chef de famille, est un inspecteur de la « police band ». Actuellement, il est déployé comme frontliner sur le terrain. C’est grâce à l’aide de ses collègues qu’il a pu se libérer pour participer à ce déjeuner familial. 

« La priorité, c’est la sécurité du pays avant tout. Malheureusement, toute la famille n’a pu se réunir. Mais, je crois qu’il faut que tout le monde ‘met lame ansam’ pour combattre la Covid-19 », affirme-t-il. 

Les Bonne espèrent aussi que la Pâques 2022 sera différente de celle de 2020 et de cette année. Ils souhaitent que le confinement soit loin derrière eux l’année prochaine.