Faits Divers

Paiement excédentaire : l’homme d’affaires Rooplall Beerjeeraz plaide coupable

Rooplall Beerjeeraz L’homme d’affaires Rooplall Beerjeeraz fait de nouveau face à la justice.

L’homme d’affaires Rooplall Beerjeeraz répond d’une accusation formelle de paiement excédentaire. Il a plaidé coupable devant la cour intermédiaire le 22 février 2018. Il sera fixé sur son sort le 27 mars 2018.

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Rooplall Beerjeeraz, âgé de 52 ans, répond d’une accusation formelle de paiement excédentaire devant la Cour intermédiaire. En effet, il aurait accepté un paiement en espèces supérieur au seuil autorisé. Il est poursuivi par l’Independent Commission Against Corruption (Icac), en vertu des articles 5 (1) et 8 de la Financial Intelligence and Anti Money Laundering Act 2002. Lors d’une audience dans son procès, le 22 février 2018, cet habitant de Flic-en-Flac a plaidé coupable. Il est défendu par le Senior Counsel Yousuf Mohamed. L’Icac est représentée par Me Suraj Jeeha.

L’Icac reproche à Rooplall Beerjeeraz d’avoir accepté, le 11 août 2003, Rs 2 millions en liquide de la défunte First City Bank (FCB), avec l’aval de Rohit Auckle, ancien Chief Executive Officer de l’ex-FCB. Celui-ci répond en Cour intermédiaire de cinq accusations d’abus dans l’exercice de ses anciennes fonctions et une accusation de paiement excédentaire en espèces.

Le 22 février 2018, l’Investigator Bheekhoo a produit les dépositions de l’homme d’affaires en Cour intermédiaire dans lesquelles celui-ci explique comment il avait obtenu la somme de Rs 2 millions. Selon l’homme d’affaires, il avait vendu un terrain en 2003 pour la somme Rs 20 millions. Ainsi, il a obtenu un chèque d’un montant de Rs 8 millions et Rs 2 millions en liquide, ce qui représentait la moitié du paiement.

L’homme d’affaires Rooplall Beerjeeraz était introuvable depuis quelques années. Le Directeur des poursuites publiques (DPP) avait logé un « discontinuance of proceedings » à son égard par rapport à cette accusation en 2017.

Toutefois, au début de janvier 2018, il a été arrêté par l’Icac. Le même jour, il a retrouvé la liberté provisoire après s’être acquitté de deux cautions, soit une de Rs 50 000 et une autre de Rs 100 000. Il a également signé une reconnaissance de dettes de Rs 2 millions. Une autre condition attachée à sa remise en liberté : il devait se présenter tous les jours au poste de police de Flic-en-Flac.

Après son arrestation, l’Icac a logé une accusation formelle de paiement excédentaire contre l’homme d’affaires devant la Cour intermédiaire. Au box des accusés, l’homme d’affaires a présenté des excuses à la cour. Il dit regretter son geste. Il a expliqué à la cour qu’il est très malade et qu’il doit se rendre à La Réunion pour se faire soigner.

Lors de sa plaidoirie, le Senior Counsel Me Yousuf Mohamed a demandé à la cour de se montrer indulgente envers son client, qui est un homme malade. Il a fait comprendre que ce dernier ne mérite pas une peine d’emprisonnement. Le magistrat Sachin Boodhoo fera connaître son verdict le 27 mars 2018.

Par ailleurs, le 22 février, l’homme d’affaires a fait une demande à la cour pour qu’il puisse voyager pour des raisons médicales. La cour l’a autorisé à voyager à condition qu’il fournisse une caution de R 50 000 et qu’il se présente devant cette instance le 26 mars. L’homme d’affaires a ainsi quitté le pays le 23 février pour se rendre à La Réunion pour des raisons médicales.

 

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