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Paiement des « gratuities » : une partie de la classe syndicale n’est pas sur la même longueur d’onde 

La formule du Portable Retirement Gratuity proposée pour assurer le paiement des « gratuities » par les employeurs en cas de retraite anticipée ou en cas de licenciement divise une partie de la classe syndicale. 
4,8% devraient être déduits des salaires mensuels par les employeurs pour la contribution vers ce fonds qui sera géré par le ministère des Finances. 

Ashok Subron de la GWF émet, quant à lui, des réserves sur ce nouveau fonds. Pour lui, les droits acquis des travailleurs seront bafoués avec cette formule. « Avec la Private pension, l’employé peut ne rien avoir ou toucher une petite somme. La pension des travailleurs sera comme les « zougaders », martèle-t-il. 
Autre son de cloche du côté de la CTSP. Reaz Chuttoo salue l’initiative du ministère du Travail. Pour lui, cette formule devrait éviter aux employés de traîner leurs employeurs devant l’Employment Tribunal afin d’obtenir une compensation en cas de licenciement. 

« D’abord, un employeur a le droit de licencier un employé sans aucune explication et sans indemnisation. Deuxièmement, l’employeur peut, à travers un comité disciplinaire, mettre un employé à la porte ou dans le cas que l’on envoie une lettre pour dire qu’il faut réduire le personnel pour des raisons économiques. Nous avons un système où le travailleur n’a pas de sécurité d’emploi. Nous avons proposé que chaque mois, une journée de sa rémunération soit versée dans un fonds et cela fera 13 jours par année. Il doit avoir un Return on Investment pour qu’à la fin de sa carrière, il bénéficie de 15 jours par an », précise-t-il.

 

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